Cette baisse, dont la mise en application exacte n’a pas été précisée, a été rendue possible par l’aboutissement des négociations entre le Centre national d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (CENAME) et des laboratoires américains, a expliqué le ministre camerounais de la Santé, M. Laurent Esso.
Les malades camerounais du sida étaient, jusqu’à présent, dans l’impossibilité d’accéder à la trithérapie du fait de son coût élevé et cette décision a été accueillie avec "beaucoup de satisfaction" et de "soulagement" par l’opinion publique, selon divers témoignages recueillis par l’AFP à Yaoundé.
Le Cameroun comptait 35.000 personnes infectées par le virus du sida en 2000 contre 21.000 en 1996, selon des chiffres du ministère camerounais de la Santé publique. Le taux de séroprévalence est passé en quelques années de 7% à près 12% de la population.
Certaines entreprises, comme Aluminium du Cameroun (ALUCAM) basée à Edéa (200 km à l’ouest de Yaoundé), ont récemment instauré des programmes de prise en charge complète de leurs employés atteints par le VIH.
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