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Des partisans de Bozizé sévissent au Cameroun
(03/06/2004)
Des partisans de Bozizé coupeurs de route au Cameroun.
Par AFP

"Depuis plusieurs semaines, le phénomène des coupeurs de route s'est accru dans plusieurs localités de la province de l'Est (sud-est) et même plus au nord dans la province de l'Adamaoua (centre), toutes deux frontalières de la Centrafrique, du fait de ces ex-soldats", a expliqué ce responsable, interrogé depuis Yaoundé par téléphone par l'AFP.

Les "coupeurs de route", armés, qui arrêtent les véhicules, particulièrement les bus, et en dépouillent les passagers de leur argent et de leurs effets personnels, pullulent dans certaines provinces centrafricaines, où ils sont appelés "zaraguinas".

Outre les attaques de véhicules, des témoignages recueillis auprès de populations locales au Cameroun ont fait également état de prises d'otage d'enfants par ces coupeurs de routes, qui ne les libèrent que contre une rançon variant de 500.000 à 4 millions de francs CFA (760 à 6.000 euros).

Deux habitants du village de Toktoyo, frontalier avec la Centrafrique, et trois ex-rebelles ont été tués dans de récents affrontements entre ces coupeurs de route et la population, organisée en groupes d'autodéfense face au phénomène.

"La gendarmerie a d'énormes difficultés pour rechercher ces contingents de malfaiteurs qui se sont multipliés dans la région, notamment du fait des problèmes d'enclavement et de circulation des informations", a expliqué à l'AFP une source policière.

Lorsque les gendarmes arrivent dans une zone attaquée, les ex-partisans rebelles centrafricains se sont déjà évanouis dans la nature, et ne se signalent à nouveau que quelques jours plus tard, des dizaines de kilomètres plus loin.

Mi-avril, plusieurs affrontements armés avaient opposé à Bangui l'armée centrafricaine à quelque 500 de ces ex-partisans de l'actuel président centrafricain Bozizé, qui réclamaient des indemnités pour avoir combattu dans les rangs de la rébellion menée par celui-ci à partir du Tchad, entre fin 2001 et le coup d'Etat du 15 mars 2003 qui l'a porté au pouvoir.

A l'issue de négociations ces ex-rebelles, dont de nombreux Tchadiens, avaient quitté Bangui fin avril vers le nord de la Centrafrique ou vers le Tchad.




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