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Un corps séquestré à la morgue de Deido
(12/02/2008)
Le sous-préfet de Douala 1er accusé de corruption par l’une des parties qui se disputent la dépouille de Charlotte Moulel.
Par Denis Nkwebo

Le major de la morgue qui les a accueillis, leur a opposé une fin de non recevoir, arguant que la dépouille en question était sous séquestre, sur ordre du sous-préfet de Douala 1er, Pascal Mbozo’o Nnomegon.

En effet, ce dernier avait saisi le commissaire de sécurité publique du 9ème arrondissement et le médecin chef de l’hôpital de district de Deido en date du 7 février, au sujet de vives tensions autour des obsèques de la défunte Charlotte Moulel. Aussi, avait-il prescrit en outre de ne laisser sortir le corps que sur présentation d’une ordonnance de justice, " dans le cas où ces dissensions persistent ".

Le mari de la défunte conteste l’immixtion du sous-préfet dans une affaire familiale. Les membres de sa famille qui l’ont accompagné à la sous-préfecture à Bonanjo, ont d’ailleurs accusé Pascal Mbozo’o Nnomegon de corruption, tout en se demandant si la sous-préfecture était devenue une cour de justice. " A nous-même, on a demandé la bière pour laisser sortir le corps ", clament-ils. Faux, rétorque-t-on à la sous-préfecture.

" Dès lors qu’il y a contestation, de quelque nature que ce soit, l’autorité administrative prend ses responsabilités ", explique-t-on dans l’entourage du sous-préfet. Ce qui ne convainc pas les plaignants qui disent ne pas comprendre pourquoi l’autorité administrative n’a pas entendu toutes les parties dès le départ.

La dispute autour des obsèques de Mme Charlotte Moulel a tous les relents d’une querelle familiale qui couvait depuis au moins avril 2007, lorsque la défunte a été admise à la polyclinique de Bonanjo. A sa mort le 4 février dernier, les membres de sa famille ont sollicité de son mari, le renvoi des obsèques, pour attendre " sa sœur aînée qui vit en France ". Ce à quoi il a opposé un refus.
Le 7 février au soir, Benjamin Moulel, sa famille, des amis et connaissances ont organisé la veillée mortuaire à Ndogbong, ignorant que la dépouille leur sera refusée le lendemain, jour de l’inhumation prévue à Douala. Pour rajouter à la confusion, la famille de Charlotte Moulel a programmé son enterrement à Bafang samedi prochain. L’affaire a été portée devant un juge qui pourrait rendre une décision, probablement au courant de cette semaine.



Source: Quotidien Mutations


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