Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Sciences et Education
L'UDM dans le maquis
(25/01/2008)
Des parents s’inquiètent des dysfonctionnements administratifs mais le ministère de l’Enseignement supérieur rassure.
Par J.B Ketchateng

Le 16 janvier dernier en effet, les parents d’étudiants de cette institution, d’après une lettre adressée par ces derniers ce jour-là au recteur de l’université de Yaoundé I, ont appris des autorités administratives de l’université des Montagnes que leurs enfants ne pourront plus suivre la fin de leur formation au sein de la faculté de médecine de Yaoundé qu’abrite la première des universités sus-citées.

" Nous étions très désagréablement surpris. Nous leur avons donc demandé de quoi il en retourne, au regard de l’accord que le ministre avait passé avec l’université [des Montagnes], en vue de régler le problème de la reconnaissance de celle-ci, ainsi que de la validité des formations qui y sont dispensées ", explique un parent d’élèves.

D’après la lettre adressée au recteur Dorothy Njeuma en effet, la rencontre à Yaoundé entre parents et responsables de l’université des Montagnes a révélé que " les conditions d’évaluation des étudiants de l’Udm arrivés en fin de formation par la Faculté de médecine et des sciences biomédicales (Fmsb) de l’université de Yaoundé I ne sont toujours pas finalisées malgré les diverses recommandations ministérielles. "

Naturellement, l’Udm a recommandé aux parents de préparer une solution de rechange pour leurs progénitures. A Kinshasa en République démocratique du Congo, où est établie une faculté de médecine, avec laquelle l’université des Montagnes collaborait depuis quelques années, les étudiants en fin de formation devraient pouvoir effectuer leur stage final. Une liste d’informations pratiques qui fixe le départ pour l’université de Kinshasa au 25 février prochain a même été distribuée. " Mais où trouver, avant le 15 février, les 2,6 millions de Fcfa qu’il faut pour payer le stage de mon fils ? J’ai déjà payé pour sa formation cette année. J’ai supporté sept ans de frais d’écolage et je pensais être arrivée au bout de mes peines après la décision du ministre", se plaint une dame, fonctionnaire à Yaoundé, et mère d’un étudiant.

Le 8 janvier 2007 en effet, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, avait reçu les dirigeants des universités de Yaoundé I et des Montagnes. Au terme de cette rencontre, les parties avaient décidé de " la validation du cursus de formation des futurs médecins et pharmaciens à l’Isss de Bangangté [Institut supérieur des sciences de la santé de l’Udm] et leur diplômation par la Fmsb de l’université de Yaoundé I, notamment pour ce qui concerne les étudiants de la première promotion arrivés en fin de formation au cours de l’année 2007 ". La réunion tripartite avait accouché d’une commission de suivi des mesures prises, et décidé également de finaliser de manière diligente la convention de tutelle académique entre des établissements de formation de l’Udm et de l’Université de Yaoundé I.

Officiellement, l’épée de Damoclès qui planait sur l’université des Montagnes depuis sept ans était donc levée. En effet, jusqu’alors, le ministère de l’Enseignement supérieur, hormis les autorisations d’ouverture des premiers cycles de formation, n’avait pas totalement adoubé ce projet dont les premiers fruits (25 médecins et 5 pharmaciens) devraient être disponibles cette année. Des étudiants qui jusqu’alors auraient pu être effrayés par la position (non divulguée) du gouvernement relayée par l’Ordre des médecins qui considérait que " l’université des Montagnes fonctionne en marge de la réglementation." (Voir Mutations du 08 décembre 2006).

" C’est peut-être un blocage d’ordre administratif, a d’ailleurs souligné une source officielle au ministère de l’Enseignement supérieur. Le modus vivendi qui avait été trouvé entre les parties était clair : les étudiants en question devaient être évalués, les savoirs qu’ils ont acquis devaient ensuite être validés avant que des diplômes ne leur soient accordés. " Officiellement donc, il n’y a pas de problème, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas changé sa décision. Et s’il s’agit d’une lenteur administrative, la réponse sur " l’état d’avancement du dossier " promise ce vendredi aux parents d’étudiants par le vice-recteur en charge de l’enseignement à l’université de Yaoundé I, André-Marie Ntsobe, devrait démêler les fils de ce qui ressemble à un écheveau.


Source: Quotidien Mutations


Partager l'article sur Facebook
 
Discussions Discussion: 0 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2024. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site