Après presque trois mois du début du championnat de basket NBA, la rédaction dresse un premier bilan. Boston, Portland, quelles sont les nouvelles forces en présence et les joueurs qui sortent du lot ? Retour sur les bonnes et mauvaises suprises de la ligue à quelques mois des playoffs.
Bonnes surprises
L’arrivée de Kevin Garnett à Boston après 12 saisons de bons et loyaux services à Minnesota, a fait grand bruit pendant l’intersaison. Additionnée à l’arrivée du shooteur Ray Allen de Seattle et à la présence de l’ancien Paul Pierce, Boston faisait d’office figure de favori dans la conférence Est, avec 3 all-stars dans son effecitf.
Mais peu auraient pu penser que l’alchimie prendrait aussi vite, et que Boston se positionnerait aussi rapidement à la tête de la NBA. Avec seulement 6 défaites pour 32 victoires, Boston a le meilleur record de la NBA. Paul Pierce est toujours le leader, avec 20.7 points par match, suivi de Garnett, avec 19.3 points et 9.7 rebonds par match.
Reste à savoir si l’équipe tiendra ce rythme jusqu’en juin et s’ils pourront reconquérir le titre.
Autre très bonne surprise cette saison, c’est l’étonnante équipe de Portland. Après une saison catastrophique l’année dernière (32 défaites et 50 victoires), on s’attendait à une saison équivalente pour Portland. Leur saison semblait parti de cette façon : 5 victoires pour 12 défaites. Mais ensuite, les Blazers ont enchainé 12 victoires d’affilée (record à batte cette saison), pour se positionner finalement à 24 victoires et 16 défaites. Ce changement est d’autant plus étonnant qu’il s’est fait, sans changement dans l’équipe. L’explosion des rookies de l’année dernière, Brandon Roy (19.4 points par match), LaMarcus Alridge (17.6 points par match) est la cause principale de ce parcours étonnant des Blazers.
Toujours à l’ouest, une autre équipe fait parler d’elle en bien. Il s’agit des New Orleans Hornets de Chris Paul. L’année dernière, ils ne se sont pas qualifiés pour les playoffs, et cette année, ils sont quasiment premiers de la difficile conférence Ouest ! Les raisons de ce succès ? L’éclosion du talentueux Chris Paul (21.3 points de moyenne, 10.5 passes, et 2.7 interceptions par match), David West, qui a quasiment un double-double de moyenne (19.5 points, 9.4 rebonds), le très bon Peja Stojakoic, et l’excellent Tyson Chandler (12.2 points, et 12.2 rebonds par match).
Enfin, à l’Est, Orlando s’affiche comme une équipe à battre cette saison. Avec 25 victoires pour 17 défaites, les Magic sont troisième de la conférence, derrière Boston et Detroit. Le recrutement a été excellent, avec la venue de Rashard Lewis de Seattle. Avec Dwight Howard (22.1 points, 15.2 rebonds et 2.6 contres), les Magic ont probablement le meilleur pivot à l’est, et en tout cas, le meilleur rebondeur de la ligue. Avec des lieutenants comme Lewis, Turkoglu, et un banc correct, les Magic ont de quoi aller loin.
Les mauvaises surprises
Sans hésitation, Miami Heat peut avoir le prix de la catastrophe de la saison. Après un titre en 2006 (qui semble être un lointain souvenir), les Heat se sont fait honteusement éliminer 4-0 par Chicago en playoffs de l’année dernière. Pour ceux qui pensaient que cette saison allait être la saison de la revanche pour les Heat, qu’ils se détrompent. A moins d’un miracle, Miami n’ira pas en playoffs cette année. Avec 8 victoires pour 32 défaites, Miami est dernier, bien dernier de la conférence est. Pire, au moment où l'on écrit ces lignes, l’équipe reste sur 13 défaites d’affilée (ce qui est le record de Pat Riley depuis qu’il entraîne en NBA) !
Pourtant, O’neal et Wade sont bel et bien présents dans l’équipe. N’empêche, les Heat n’arrivent plus à rien. Pour ne rien arranger, le vétéran Alonzo Mourning s’est blessé au genou et il n’est pas sûr qu’il revienne cette saison, ni l'année d'après d’ailleurs, car il avait annoncé qu’il arrêterait sa carrière cette année. Que va bien pouvoir inventer Pat Riley pour relancer cette équipe qui fut une formidable machine à gagner il y a à peine 19 mois ?
Citons aussi Chicago, qui ne confirme pas son excellente saison de l’année dernière, et présente un pâle bilan de 16 victoires pour 23 défaites. Pour les autres mauvaises surprises, nous pouvons citer les cas de Houston et de Utah qui pour l’instant, qui ne sont pas qualifiables pour les playoffs. Mais la saison est encore longue, et peut-être qu’ils vont se ressaisir.
Voici le classement actuel, sur les 2 conférences :
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