Une fois dans les locaux de la police, ce père de sept enfants trouve l’une de ses filles qui l’accuse de viol. La présumée victime est âgée de 16 ans, élève en classe de cinquième au Lycée Joss. Un test de grossesse sur cette dernière montre qu’elle est enceinte de quelques semaines. Des sources policières, l’auteur de cette grossesse n’est autre que son propre géniteur. Dans les locaux du commissariat, la tante de la jeune fille ne désire pas autre chose que la punition de ce père qui a “ gâté sa propre fille ”. Assis derrière la main courante du poste de police, Moise Sakwé, le regard hagard, a l’air de ne pas comprendre ce qui lui arrive.
A la mort de son épouse il y a quelques années, Moses Sakwé se charge de l’éducation de ses sept enfants. Très tôt, il lance des assauts libidineux contre l’aînée de ses enfants. Celle-ci se retrouve enceinte. Un conseil de famille se tient et décide d’abord de faire avorter la fille, puis de lui enlever la garde du reste des enfants. Toutefois, il demande et obtient de la famille la garde de l’une de ses filles encore bien mineure. Les deux vivent donc ensemble. En 2007, cette fille a grandi. Son physique ne laisse pas indifférent papa Sakwé. Il ne rêve que d’une seule chose : obtenir de sa fille quelques faveurs. D’abord des sporadiques attouchements sur sa progéniture. Les fesses, les seins, le pubis, aucune partie érogène n’est épargnée.
Dans la nuit, alors que la fille est endormie, le père n’hésite pas à s’introduire dans la chambre de sa fille pour lui demander de “ faire avec elle ”. L’enfant ne comprend rien à la sollicitation de son père. Le pouvoir paternel aidant, elle cède aux avances. Depuis lors “ elle a été violée plusieurs fois par son père. Il usait des menaces et des sévices pour avoir des relations sexuelles avec sa fille… ”, confie un policier. Encouragée par une de ses amies, elle se présente au commissariat et est reçue par un policier. L’homme en tenue, dans un premier temps, ne croit pas à l’histoire que raconte cette gamine, et lui demande de revenir le lendemain.
Hier mercredi, 16 janvier, elle est revenue, a raconté son drame devant des policiers ébahis. Une plainte a été initiée contre M Sakwé. Et une poignée de policiers est descendu le cueillir à son domicile de Bali. Toujours selon des sources policières, il d’abord nié les faits avant de reconnaître qu’il “a bien fait une fois seulement au mois d’octobre.” Faux, rétorque sa fille. Elle soutient avoir été violé plusieurs fois par son propre géniteur. Des examens médicaux complémentaires ont été demandés à la fillette pour vérifier si elle n’a pas été en contact avec des maladies. Inceste, viol, détournement de mineur, ou tout cela à la fois ? A la justice d’éclairer l’opinion.
Source: Le Messager
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