Ces chiffres cumulés jusqu’au 31 décembre 2007 appartiennent aux trois opérateurs des télécoms au Cameroun, dont l’entreprise publique, la Cameroon telecommunications (CAMTEL) qui possède deux licences pour l’exploitation du téléphone fixe et mobile.
En plus, les deux multinationales opérant uniquement dans le segment du téléphone mobile, c’est-à-dire, la firme franco-britannique ORANGE et la multinationale sud-africaine, la Mobile telephon network (MTN).
Le directeur général de l’ART, Jean-Louis Beh Mengue, a déclaré que « le passage à la numérotation à huit chiffres il y a six mois offre de nouvelles perspectives pour le développement des télécommunications au Cameroun ».
Cette nouvelle numérotation, a-t-il expliqué, qui a une capacité de 80 millions de lignes, devrait être opérationnelle jusqu’en 2030.
L’ART qui n’exclut pas l’arrivée d’autres opérateurs sur le marché, notamment dans le secteur du téléphone mobile, entend mettre un accent sur l’assainissement du marché avec les sanctions infligées à des exploitants irréguliers de stations V-SAT.
Le plan d’action 2008 met un point d’honneur sur le lancement du segment spatial, la mutualisation effective des infrastructures, ainsi que la baisse du coût des télécommunications.
Pour l’instant, une minute de communication est de 180 francs CFA en moyenne, soit 200 francs CFA pendant les heures pleines et 160 francs CFA aux heures creuses.
Le prix du message (SMS) pour le mobile reste également invariable à 60 francs CFA.
Selon diverses sources, le nombre d’abonnés au téléphone mobile est de 5 millions contre 400 000 pour le fixe.
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