Si c’est vrai qu’officiellement ce système a démarré avec cette rentrée académique 2007-2008, beaucoup de zones d’ombres continuent à obstruer l’esprit des apprenants. « Je ne comprends absolument rien au système LMD. Les enseignants nous en parlent très vaguement lors des cours. J’espère qu’avec ces journées d’information, je pourrais y voir plus clair », confie Joëlle P. étudiante en Lettres bilingues II.
Pourtant dans les toutes facultés, les cours ont effectivement repris et cela amplifie les inquiétudes des uns et des autres qui craignent les désagréments de ce nouveau système. « On ne connaît pas toujours le nombre d’unités de valeur (UV) à valider pour accéder au niveau supérieur. Il y a une absence d’information sur le LMD. Cela nourrit un certain nombre de rumeurs folles tout autour et chacun dit ce qu’il pense », se plaint Onana, une
étudiante en Sciences juridiques et politiques.
Pour Carine Dongmo, étudiante en sciences économiques I, le LMD devrait attendre. « On aurait pu commencer par résoudre le problème des effectifs pléthoriques dans les salles de cours et celui des infrastructures vétustes ».
Benjamin Ngnetcha, étudiant en Economie monétaire et bancaire III en Faculté des Sciences économiques et de gestion appliquée, a, lui, entendu parler du système LMD. Il explique qu’un de leurs enseignants a eu à leur dire un mot là-dessus. Bien qu’il n’ait pas encore saisi le système dans sa globalité, ce jeune étudiant sait déjà qu’avec l’avènement du LMD, la licence continuera à se faire en trois ans.
Mais, le diplôme d’études universitaires générales [Deug] n’existera plus, de même, il sera désormais possible aux étudiants d’accéder en troisième année licence avec des « dettes » aux niveaux inférieurs. Mieux, Benjamin N. affirme que les unités de valeur deviendront des « éléments constitutifs ». Les journées d’orientation sur le LMD qui ont débuté hier à Douala permettront aux étudiants d’avoir une meilleure idée de cette nouveauté.
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