Et d’indiquer que "le groupe Bolloré attend la décision du chef de l'Etat africain sur un grand projet, la construction d'une ligne de chemin de fer de 800 km reliant le Cameroun à la Centrafrique". Le journal précise en outre que Vincent Bolloré a été reçu en audience par le chef de l’Etat camerounais, une audience comme le relève Le Nouvel Observateur n’est pas relayée par la rédaction de "Matin Plus".
Pour Odile Biyidi, épouse de Feu Mongo Beti et présidente de l’association "Survie", spécialiste des relations obscures entre la France et L’Afrique reprise par le Nouvel Observateur, "cette Une illustre "l’utilité de posséder des journaux quand on a des intérêts en Afrique". Et d’énumérer les entreprises contrôlées au Cameroun par le groupe Bolloré.
Elle cite pèle mêle la Sdv-Saga acquise dans les années 1990, spécialisée dans le transport des marchandises, le terminal à conteneurs du Port de Douala, la Camrail, société de transport ferroviaire qui pourrait être autorisée à construire les 800 km de lignes entre Belabo et Bangui, même si elle indique que le chef de l’Etat camerounais ne s’est toujours pas prononcé à ce sujet.
Au rang des autres "biens" du groupe "les 31 000 ha de palmeraies de la Socapalm et de la Ferme Suisse, sur le fond de l’article, il est indiqué qu’il est "à proprement parler pas vraiment critique. Il est essentiellement consacré à la volonté de Paul Biya de moderniser" le système de démocratie. Notre système démocratique fonctionne normalement. Mais, comme il se doit, nous devons toujours chercher à le moderniser" déclare le chef de l’Etat. Si aucune vision de l’opposition n’apparaît, relève Le Nouvel Observateur, il y a "juste un encadré qui indique que le Cameroun est une République dirigée depuis 1982 par Paul Biya", tandis qu’un autre encadré rappelle la chronologie de ses différentes réélections à la tête de l’Etat.
Source: Quotidien Mutations
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