Tel était l’essentiel du apporté dans ces deux pénitenciers par Viviane Etienne, l’ambassadrice de charme, qui était accompagnée d’une délégation de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Relais Enfants-Parents du Cameroun (Repcam) de Claire Mimboe Ndi Samba.
Pour la circonstance, Viviane Etienne avait offert aux enfants, des vêtements, des provisions, des cahiers et des livres à plus d’une centaine d’élèves, de la maternelle au secondaire, dont les mamans sont incarcérées dans les geôles de Yaoundé et de Mfou, une ville située à environ 20km de la capitale camerounaise.
"Mon souci est de partager ce que je peux avoir avec ces enfants qui se sont malheureusement retrouvés en prison, parfois contre leur gré", a confié l’artiste. "Claire et moi allons poursuivre cette œuvre humanitaire afin de permettre aux enfants détenus et à ceux des mères incarcérées de poursuivre une scolarité normale ", a-t-elle poursuivi.
Qui plus est, la présence deVivy, comme l’appellent de nombreux fans, a été jugée salutaire par toutes les personnalités présentes. Pour elles, il s’agit d’un geste tintée d’une magnanimité à nulle autre pareille, tant disent-elles, il y a longtemps qu’on n’avait pas vu pareil acte dans un pénitencier camerounais.
Pour Joseph Tekam, le régisseur de la prison centrale de Yaoundé, Viviane Etienne vient de démonter le sens de la responsabilité qui l’a toujours caractérisé. "C’est aussi une leçon de solidarité et un geste de cœur", a-t-il enchaîné euphorique.
Pour les détenues, au-delà des fournitures ainsi distribuées, il était question de faire comprendre à leurs enfants la nécessité de poursuivre les études afin d’avoir un avenir radieux. Message auquel les enfants ont répondu en promettant de bons résultats en fin d’année.
Selon Claire Mimboe Ndi Samba, toujours émue en pareille circonstance, la cérémonie était la suite logique d’une action entamée il y a deux ans. Nous voulons poursuivre, avec Viviane Etienne, cette belle œuvre, de façon à que, lors de la session d’examen 2008, un centre d’examen voit le jour, à la prison centrale de Yaoundé. L’objectif étant de permettre à d’éventuels candidats de composer sur place, mais surtout, de renforcer les capacités d`instruction de l’école de la prison qui encadre de nombreux mineurs.
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