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Service pour élèves
(07/09/2007)
L’entreprise a créé des lignes spéciales pour les élèves. Mais l’affluence ne permet pas encore d’en évaluer l’efficacité.
Par Alain Tchakounte

Mvog-Mbi, ce mercredi matin. La circulation est dense. Une fine pluie et un soleil hésitant se relaient dans le ciel. Plusieurs élèves, agglutinés devant l’arrêt bus de la ligne 6 (Camtel-Nkoabang) se bousculent pour monter dans le gros engin, où une banderole indique " Service de transport, spécial élèves ". Il s’agit de la dernière trouvaille des exploitants de transport urbain par bus, afin de répondre à la demande dans ce secteur, au moment où les élèves retrouvent le chemin de l’école.

En ce mercredi matin donc, les élèves reconnaissables à leurs uniformes bleu-ciel bleu marine, vert ou gris selon l’établissement, se bousculent afin de monter dans le bus qui les conduira à dans leurs lycées et collèges respectifs. " Pour cette rentrée scolaire, la direction générale, en collaboration avec la Communauté urbaine de Yaoundé a décidé de lancer le service spécial rentrée, qui va durer toute l’année scolaire. Nous avons prévu deux bus par ligne ", explique George Mbella, assistant de direction à la société Transnational industry Cameroon (TIC), propriétaire de " Le Bus ".

Dans ce service (public), les élèves paient 150Fcfa, comme pour les autres bus. Mais n’est-ce pas un peu cher, M. Mbella ? " C’est vrai, on aurait pu baisser, mais ce sont des prix homologués et étudiés. " A Yaoundé, deux bus sont spécialement choisis par ligne (la capitale en compte cinq en tout) pour le ramassage des élèves. Il se fait tous les jours entre 6h30 et 8h30 pour le matin, et dans l’après-midi, entre 15h et 17h, sauf pour le mercredi, de 12 à 15h.

Pour monter, les élèves doivent être en tenue, ou présenter leur carte d’identité scolaire. Pour ce qui est de la rapidité, on annonce qu’il s’agit d’un service express. " Le matin, les enfants doivent vite aller à l’école. On ne perd pas de temps, c’est pour cela que les bus ne s’arrêtent qu’à des endroits où il y a une forte concentration d’élèves ", ajoutent les responsables de TIC. Et avec cette nouvelle demande, les retombées se font ressentir.

" Le feed-back est positif, deux jours après le lancement de ce service ", se congratule-t-on. Et les 34.000 passagers atteints le 3 septembre dernier sont de nature à encourager l’entreprise à multiplier les bus pour ce service.

Son lancement le 25 septembre 2006, quelques semaines après la rentrée scolaire d’alors ne tenait pas encore compte spécialement des élèves. Ce qui avait frustré quelques-uns. Le bus était arrivé en grandes pompes afin de pallier le manque de moyen de transport dans la ville de Yaoundé, laissés aux seuls taxis, motos et " opep ", qui engendraient bousculades et surcharges le matin.

Pour la jeune Amélie T., en seconde littéraire au lycée de Nkol-Eton, " il faudrait simplement que les bus n’arrivent pas en retard et que la sécurité soit au rendez-vous. "


Source: Cameroon Tribune


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