L’ambiance festive du carrefour Bastos, et ses environs, semble s’être brusquement arrêtée. Mardi dernier, aux environs de 22h, le calme qui y règne est plutôt étrange. On observe encore quelques vendeurs de beignets, de cigarettes, et les grillages d’une rôtisserie non loin d’un bar fermé. Et, à côté, plus grand-chose. Bars, points de loisir et autres troquets sont désormais barrés des scellés que les autorités administratives ont posés en réponse aux plaintes des riverains.
Un paradoxe, puisque depuis un certain temps la réputation de ce quartier avait changé. Bastos c’est le quartier résidentiel par excellence, où sont installés les représentations diplomatiques les résidences des diplomates étrangers, et de nombreux hauts fonctionnaires.
Le fait que les autorités administratives aient décidé d’intervenir pour restaurer l’ordre au carrefour Bastos n’est pas fortuits. Ces bars qui ouvraient jusqu’à des heures indues, cette musique qui tonnait de manière indécente, ces maisons de plaisir étaient devenus des nids d’insécurité.
Suite à la signature de trois arrêtés du préfet du département du Mfoundi, Joseph Beti Assomo, le 6 août dernier, près d’une vingtaine de bars et de rôtisseries ont été scellés temporairement pour une période de 60 jours minimum pour certains. Ils doivent régulariser leur situation administrative et fiscale. Pour d’autres, c’est carrément la fermeture définitive. Pour : rébellion simple, fermeture tardive et non respect des activités mentionnées sur l’autorisation administrative et notamment la pratique du strip-tease.
Source: Cameroon Tribune
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