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Bataille autour du prochain Premier ministre
(15/08/2007)
Des élites de cette partie du pays tiennent des réunions depuis quelque temps pour faire entendre cette revendication.
Par Léger Ntiga

La formation du prochain gouvernement qui s’inscrit, selon la logique du fonctionnement des institutions de la République sous l’actuel chef de l’Etat, en droite ligne des actes attendus au cours des prochaines semaines, est déjà dans l’esprit de certains dignitaires. C’est le cas des membres du gouvernement, directeurs généraux et certains hauts fonctionnaires du grand Nord qui, une fois de plus, formulent la revendication de se voir attribuer le poste de Premier ministre lors de la formation du gouvernement à venir.

En effet, selon des sources concordantes, au cours de récentes réunions, tenues aussi bien dans la province du Nord que celle de l’Extrême Nord, la question a été pratiquement l’unique point à l’ordre du jour de plusieurs conclaves.
C’était notamment le cas lors de la rencontre, le 5 août 2007, au domicile de Abba Malla Boukar à Maroua.

Au cours de la dite assise et selon nos sources, l’assistance (composée du vice-Premier ministre, Amadou Ali, de l’ancien ministre Adama Modi, nouvellement élu à la représentation nationale, de Marcel Rodo, ancien directeur général, Touda Kla, fonctionnaire au Minefi, Kolkoch Kla, fonctionnaire de la police, Hamadou Sali, député sortant et représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya), s’est attelée à l’élaboration d’une pétition adressée au chef de l’Etat, Paul Biya.

Dans l’optique de la nomination prochaine d’un Premier ministre originaire du grand Nord, les artisans de ce projet entendent, selon les résolutions de cette séance de travail particulière, mettre à contribution les autorités morales (chefs traditionnels dont celui précisément de Kaliao).

Diplomates

De même souhaitent-ils requérir l’appui des diplomates dont notamment, les chefs de mission des Etats-Unis, de France et de Grande Bretagne, pour convaincre le président de la République par rapport à cette option. Bien que s’étant excusés, messieurs Sali Daïrou, Kamssouloum Abba Kabir, Zondol Hersesse et Jean Gonondo partagent la démarche qu’ils doivent répandre aux fins de consultation auprès de certains de leurs aînés.

Ousman Mey, Bouba Danki, Maïkano Abdoulaye et Boubakary Tchoude ont été retenus à cet effet. Sur la même lancée, certains organes de presse sont mis à contribution. Et pour le financement de ladite opération, séance tenante, M. Hamadou Sali a remis 2 millions de Fcfa au nom du ministre Marafa. Alors que le vice-premier ministre Amadou Ali déposait 1,4 million. Si toute cette démarche confronte les positions des uns et des autres, le profil de potentiels occupants du poste de Premier ministre les oppose.

Pour autant les noms de Amadou Ali, Marafa Hamidou Yaya, Sali Daïrou, Youssoufa Daouda et Sadou Hayatou, ont circulé et retenu l’attention de l’assistance. Parmi les approches évoquées et retenues lors de cette rencontre, les participants ont envisagé la prise en "otage" des députés nouvellement élus. Il s’agit de les influencer le moment venu, dans certaines de leurs options politiques à l’intérieur comme à l’extérieur du palais de Verre de Ngoa Ekelle.

Cette initiative ne pourrait avoir de portée, que si les équilibres politiques actuels sont maintenus. La tenue du perchoir de l’assemblée nationale d’après un tel projet, pourrait échoir à Adama Modi, Jean Gonondo, Kamsouloum Abba Kabir, Sali Daïrou ou à Zondol Hersesse. Cette thèse exclut donc d’office l’actuel président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril qui porterait une part belle sur le retard actuel de cette partie du Cameroun. Sa sortie lors de la campagne par rapport à la prime à 100 000Fcfa à chaque bureau de vote ayant obtenu un score de 100%, en dit long.

Bien plus, les dignitaires réunis le 5 août 2007 à Maroua ont remis ça en évoquant la sous représentation des fils du grand Nord dans la haute administration. Des revendications déjà contenues dans le mémorandum de 2003, abondamment combattu à travers différentes actions par certains acteurs d’aujourd’hui dont Marafa hamidou Yaya et Amadou Ali.



Source: Quotidien Mutations


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