Ainsi du Cameroun, où on devrait s'attendre à une croissance réelle du Pib projetée à 4 %, au lieu des 4,1 % prévus initialement, un ralentissement de l'inflation rapport à 2006 avec une progression de l'indice des prix à la consommation finale des ménages de 3 % comme prévu initialement. Yaoundé devrait enregistrer une légère dégradation (-1,7 % du produit intérieur brut, Pib) du solde des transactions courantes, un accroissement (4,9 %) des crédits à l'économie, et une progression (5,2 %) de la masse monétaire.
La République centrafricaine (Rca), selon la Beac, devrait enregistrer une croissance réelle (4 %) du Pib, comme projetée, une progression (3,6 %) de l'indice des prix à la consommation des ménages nationaux, contre 4,1% et 6,6% réalisée en 2006. Selon la Beac, la Rca connaîtrait un recul du déficit budgétaire (3,7 % du Pib), base engagements, hors dons, contre les prévisions initiales de 3,1 %, “ en relation avec le renforcement de la maîtrise des dépenses publiques grâce aux efforts de rénovation, de rationalisation et de sécurisation du circuit de la dépense ”.
Le cadre macroéconomique du Congo se caractérise par une croissance réelle du Pib projetée à 4 %, contre 5,2 % initialement prévue, avec des tensions inflationnistes et une progression (4 % en moyenne annuelle) de l'indice des prix à la consommation, au lieu des 3,5 % prévus initialement.
S'agissant du Gabon, la Beac table sur une croissance réelle du Pib à 5 % en 2007, contre les 4,3 % initialement prévus, avec un excédent budgétaire hors dons qui se renforcerait à 10 pc du Pib, contre 9 % en 2006. Libreville verrait également la consolidation (14,9 % du PIB) de son excédent des transactions courantes, contre 17 % en 2006, un accroissement (14,9 %) des crédits à l'économie, contre 13 % dans les projections initiales, une progression (16,7 %) de la masse monétaire, contre les 15,5 % initialement prévus.
La Guinée Equatoriale, de son côté, pourrait en 2007 connaître un net redressement (+ 17,7 %) de la croissance économique réelle, au lieu des + 5,3 % enregistrés l'année précédente, avec un excédent budgétaire, base engagements, hors dons, qui atteindrait 20,4 % du Pib, contre les 19,9 % initialement envisagés, souligne la note de conjoncture de la Beac.
La masse monétaire équato-guinéenne pourrait croître de 37,2 %, contre les 18,4 % en enregistrant toutefois une dégradation (- 12,1 % du Pib) du solde extérieur courant, contre - 2,1 % du PIB en 2007, et un faible accroissement (1,7 %) des crédits à l'économie, contre les 8,2 % projetés antérieurement.
Le Tchad pourrait cette année connaître une reprise de la croissance économique par rapport à la baisse enregistrée en 2006, avec un taux de croissance réelle de 3,6 % “ au lieu d'une stagnation initialement anticipée ”. De même, selon les projections de la Beac, les tensions inflationnistes devraient être contenues à 4 % en moyenne annuelle en 2007, comme initialement anticipé, contre 8,1 % un an plus tôt, avec un excédent budgétaire s'établissant à 4,4 % du Pib, contre 3,8 % antérieurement envisagé et - 0,1 % en 2006.
Source: Le Messager
|