Les faits se passent vers une heure du matin, ce 18 février 2007. Suite à une information à eux donnée par un agent du Fonds mondial pour la nature (WWF), signalant une présence dans le parc national de Lobeké, les écogardes de cette aire protégée vont vite s’organiser. Des patrouilles mobiles et des postes de contrôle fixes sont formés. Une puissante voiture dont le signalement avait déjà été communiqué au préalable, arrive et viole sans ménagement le premier poste de contrôle fixe, il en sera de même au niveau du deuxième, distant seulement de trois kilomètres.
Suivra alors une chasse à l’homme digne d’un film western. Le rallye imposé par ces trafiquants va être stoppé près de 100 km plus loin aux alentours du district de Salapoumbé, grâce à la dextérité, la précision dans le tir au fusil de l’écogarde Romuald Ngabeguena qui réussira à faire éclater une des roues arrière du bolide. Sur les 172 perroquets capturés illégalement, 162 vont être immédiatement relâchés dans la nature, les dix autres ayant été retenus pour présentation aux autorités aux fins d’enquêtes.
Dans l’attente de leur procès, les trafiquants de perroquets en dehors du chauffeur de leur véhicule en fuite, ont retrouvé au fonds des cellules de la prison principale Yokadouma, les neuf braconniers de nationalité centrafricaine surpris récemment en possession de plusieurs espèces d’animaux en voie de disparition. Arrestation rendue possible, grâce à une étroite collaboration entre les écogardes de Centrafrique et du Cameroun.
Source: Cameroon Tribune
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