L'exécution de l'hymne de l'Union africaine terminée, le couple présidentiel fait une halte au pavillon d'honneur pendant une quinzaine de minutes.
Le cortège du chef de l'Etat quitte alors l'aéroport international d'Accra. Juste pour parcourir quelques mètres et ralentir devant près de trois cents Camerounais venus là, avec drapeau national et fanions, ovationner le président et madame Biya. Et le cortège poursuit son chemin jusqu'à au Village (village de L'Union africaine). Le président Biya et madame prennent possession de la villa 25.
Une trentaine de minutes plus tard, le chef de l'Etat quitte le Village pour le Centre international des Conférence d'Accra, pôle central de ce 9e sommet de l'Union africaine. Il s'installe. Derrière lui, le ministre d'Etat, ministre des Relations Extérieures, Jean-Marie Atangana Mebara, le directeur du Cabinet Civil, Jean Baptiste Beleoken et le secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Réné Sadi.
Commence alors la longue cérémonie d'ouverture (plus de deux heures) de ce sommet centré sur " Le grand débat sur le gouvernement de l'Union ". Elle est marquée, notamment, par le discours-plaidoyer du secrétaire exécutif, Alpha Oumar Konaré. Avec la passion qu'on lui connaît, il invite les chefs d'Etat et de gouvernement à faire de ce sommet d'Accra le point de départ d'une nouvelle espérance pour l'Afrique. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ne doute pas que le continent africain sortira plus fort des assises d'Accra.
Le président Kufuor, hôte du sommet en ce cinquantième anniversaire de l'Etat ghanéen, voit en ce forum une sorte de prolongement de l'idée panafricaine de Kwame Nkrumah, ancien président ghanéen, militant de la première heure de l'intégration africaine. Une intégration fortement débattue non plus sur le principe mais davantage sur les modalités, le débat sur la notion de gouvernement africain apparaissant aux yeux de certains observateurs comme une querelle sémantique et d'approche.
Pour beaucoup, le plus important aujourd'hui est moins de savoir que deviendra la souveraineté des Etats que de poser les bases d'un développement harmonieux du continent. D'où la place importante prise par les nombreuses réunions tenues en marge du sommet. Dont celle permettant d'évaluer l'état d'avancement du NEPAD.
Source: Cameroon Tribune
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