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L’impact du Fonds Mondial est visible
(20/06/2007)
Hier au terme d’une visite de travail de 48 heures, le directeur exécutif du Fonds mondial a recommandé de monter d’un cran dans la lutte.
Par Yves Atanga

C’est au pas de course que Michel Kazatchkine, le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a achevé hier sa visite de travail au Cameroun. Et c’est avec la presse nationale et internationale que l’hôte du Cameroun a partagé ses derniers échanges à l’hôtel Hilton. Occasion de faire une mise au point ferme, au sujet des " vraies " motivations de son séjour au Cameroun.

" Je ne suis pas venu enquêter sur la gestion de l’argent du sida ", a-t-il martelé. Pour Michel Kazatchkine, " cette polémique n’a pas lieu d’être ". L’orateur, qui avait à ses côtés, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, est alors revenu en détail sur le système de contrôle mis en place au Fonds mondial. Et qui selon lui garantit une "transparence absolue ".

Mais pour revenir au bilan de ses 48 heures en terre camerounaise, le patron du Global Fund a une nouvelle fois tenu à féliciter le Cameroun pour les progrès remarquables accomplis en moins de cinq ans. Des progrès qui semblent coïncider avec l’avènement du Fonds mondial dans le paysage de l’aide internationale au développement de la santé. Et c’est avec une voix pleine d’émotion que le spécialiste constate que " le sida, la tuberculose et le paludisme ne sont plus des fatalités. " Tout comme l’absence de soins. Les programmes du Fonds ont progressivement aidé à faire tomber le découragement des malades à travers les 136 pays bénéficiaires.

Cinq ans après, le Pr. Kazatchkine constate avec satisfaction que l’impact de l’institution sur les maladies est visible. " L’investissement en valait la peine ", conclut-il. Raison de plus pour continuer. Le Cameroun a donc été clairement invité à faire des demandes de financements plus audacieuses, qui vont lui permettre de régler à long terme plusieurs problèmes à la fois. L’aide au recrutement du personnel de santé, l’appui à la construction de centres de santé dans les régions les plus isolées participent de cette logique.

Le septième tour des appels d’offres pour le financement d’annonce et pour l’orateur, il est temps d’amorcer ce que les spécialistes appellent un " passage à l’échelle ". C’est-à-dire un changement visible du paysage de la santé dans le pays. Michel Kazatchkine a d’ailleurs donné quelques pistes, comme la décentralisation stratégique. En d’autres termes, rapprocher les malades des soins, mais aussi mobiliser tous les secteurs susceptibles d’apporter un plus (éducation, communication, secteur privé, société civile…).

Une suggestion qui s’adresse non seulement au ministère de la Santé publique et l’Ong Care, principaux récipiendaires des financements. Mais aussi et surtout à l’instance de coordination nationale, au sein de laquelle sont représentés tous les acteurs (coopération, députés, administrations…)


Source: Cameroon Tribune


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