Selon les premières estimations des résultats du second tour des présidentielles, Nicolas Sarkozy arrive largement en tête. Le candidat de l'UMP devance nettement Ségolène Royal la candidate du PS.
Il obtiendrait entre 53 % des suffrages alors que le taux de participation a été plus fort qu'au premier tour. A 17h, il s'établissait à 75,11 %, ce qui constitue un record depuis 1965. Le taux de participation final varie entre 84 et 86 %.
Dans les départements et territoires d'Outre mer, qui rassemblaient un million d'inscrits, la participation avait augmenté de trois points par rapport au premier tour.
Des cris de victoire ont rententi à 18h15 chez les partisans de Nicolas Sarkozy alors que les chiffres non officiels leur parvenaient. Au siège du PS, l'ambiance était plutôt morose chez les partisans de Ségolène Royal.
Le tout sauf Sarkozy n'aura donc pas fonctionné, et les accents nationalistes et sécuritaires du candidat de l'UMP ont séduit la plus grande partie des électeurs.
Après avoir fêté la victoire, le candidat de l'UMP devra choisir son premier ministre et former son gouvernement avant de se reconcentrer sur les législatives qui ont lieu au mois de juin. François Fillon est considéré comme le favori pour occuper le poste de premier ministre.
Cette présidentielle marque l'émergence d'une nouvelle génération politique en France puisque Sarkozy et Royal sont tous deux des quinquagénaires, c'est à dire extrêmenent jeunes dans le monde politique français où les profils des ténors ressemblent plus à celui d'un Jacques Chirac qui était déjà premier ministre en 1974.
Cependant, une possible recomposition pourrait avoir lieu à gauche où l'émergence de Ségolène Royal a contrarié les positions d'un certain nombre "d'éléphants" dont certains avaient eux aussi des ambitions présidentielles. Dominique Strauss Kahn a déjà ouvert les hostilités en soulignant l'ampleur de la défaite et la nécessité de "tirer les leçons du passé".
Source: Grioo.com
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