A 11 heures, la salle retenue pour la circonstance avait fait son plein. Au premier plan, on pouvait voir les responsables des principaux partis politiques légalisés au Cameroun : René Emmanuel Sadi et Grégoire Owona (Rdpc), Pierre Kwemo et Mbah Ndam (Sdf), Bello Bouba Maïgari (Undp), Dakole Daïssala (Mdr), Hameni Bieleu (Ufdc) Anicet Ekane (Manidem), etc.
Sur la table d’en face, Inoni Ephraïm était entouré de Jules Doret Ndongo, (secrétaire général des services du premier ministre), Ebenezer Njoh Mouelle (Mincom), Marafa Hamidou Yaya (Minatd), Amadou Ali (Minjustice), et Polycarpe Abah Abah (Minefi).
Répétition
Après des excuses - pour avoir convoqué par voie de médias les leaders des partis politiques - le Premier ministre entre dans le vif du sujet. Son propos liminaire se résume à une exhortation accentuée. Inoni Ephraim invite en effet les responsables des partis politiques à envoyer leurs militants s’inscrire sur les listes électorales. Pour le chef de gouvernement, “ Il faut le faire vite et maintenant. Il ne s’agit pas seulement d’une affaire du seul gouvernement, mais une affaire de tous. ”
Ekane Anicet est le premier à réagir après le Premier ministre. Le président du Manidem qualifie cette rencontre “ de véritable mise en scène ”. Pour lui, les réponses aux préoccupations actuelles du Pm avaient déjà été apportées le 15 mars dernier au Minatd lors d’une rencontre du même genre. “Les Camerounais ne s’inscrivent pas sur les listes parce que les Camerounais ne croient plus aux élections. Il faut donc les amener à y croire”, déclare entre autres le président du Manidem. Alors que l’assistance suit attentivement Anicet Ekane, le chef de protocole du Premier ministre invite les journalistes à libérer la salle.
Selon les témoignages de plusieurs leaders de partis politiques, les mêmes préoccupations exprimées au Minatd le 15 mars dernier ont été reprises et rabâchées. Rien de vraiment spécial au final.
Source: Le Messager
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