La première réunion de travail sur la fusion a eu lieu le 6 mars 2007 à Yaoundé ; et la deuxième s’est tenue à Douala le 13 mars 2007. A Douala, en plus des leaders sus cités, Abel Eyinga de La Nationale, Marie Louise Eteki Otabela de la Coordination des forces alternatives, Jean Pahaï du Parti populaire camerounais, Njoh Litumbe, Sanda Oumarou de l’Action pour le redressement national, et les représentants de quatre organisations de la société civile ont participé aux travaux.
Selon le responsable de la communication du Sdf faction Muna, Marcous Mandeki, c’est Bernard Muna qui est le principal médiateur de l’opération. Pour le moment, le protocole est déjà rédigé, mais Abel Eyinga et Marie Louise Eteki ne l’ont pas encore signé. Ils attendent encore de voir…
Joint au téléphone hier dans l’après-midi, Saïdou Maidadi confirme l’information, indiquant la tenue (en ce moment-là) d’une réunion à Garoua, pour la même cause. Il explique que pour l’instant, le nom de l’Afp a été choisi pour porter cette formation. Le nouveau parti se forme donc par absorption des autres partis politiques. Cette stratégie a été adoptée pour faire face aux délais des élections municipales et législatives. “ Il n’était pas question de créer un autre parti politique, car on n’aurait jamais eu le temps de le légaliser et remplir toutes les formalités pour aller aux élections ”, affirme le président de l’Afp.
Congrès
Le congrès constitutif de cette nouvelle formation se tient le 24 mars 2007 au palais de congrès à Yaoundé. La convention finale devra être signée à cette date, et les textes de bases adoptés. Selon des indiscrétions, quelques grandes lignes sont déjà tracées. Par exemple, le président du parti dont le nom a été retenu ne devrait pas se porter candidat à la présidence de cette nouvelle formation. Dans la structure dirigeante, il y aura en plus du président, cinq (5) vice-présidents.
Ceux-ci devraient être répartis dans cinq régions, à savoir le grand Nord, le grand Sud, le Littoral, l’Ouest et la région anglophone. Avec au moins une femme, et un jeune dont l’âge est compris entre 18 ans et 35 ans.
La fusion suppose également que chaque responsable de parti dissolve sa formation. Si cette idée arrivait à se concrétiser, cela voudrait dire que le nombre de formations politiques diminuerait. D’autres responsables des partis concernés, joints au téléphone, restent prudents pour l’instant. “ En politique, nous avons appris qu’en dernière minute tout peut arriver ”, dit l’un d’eux sous anonymat. Pour l’instant, cette fusion n’est pas seulement circonstancielle comme on a souvent vu par le passé à la veille des élections. Elle se veut pérenne, et doit exister au-delà des échéances électorales.
Source: Le Messager
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