Le gouvernement prépare une campagne de communication pour expliquer les contours du nouveau visage de l’enseignement secondaire. La probabilité pour que le probatoire ne fasse pas partie des examens de l’année prochaine est forte.
Le dossier est suffisamment avancé. De hauts responsables du ministère des Enseignements secondaires se disent prêts. Mais, la décision de suppression du probatoire est plus ou moins politique et relèverait de la compétence exclusive de Paul Biya qui devrait se décider d’ici à la fin de l’année scolaire. La loi d’orientation de l’éducation du 14 février 1998 a prévu la suppression du certificat de probation à l’horizon 2007-2008.
Il s’agit, en réalité, d’un projet ambitieux de restructuration de l’enseignement secondaire, notamment dans les deux sous-systèmes francophone et anglophone. Dans le détail, le premier cycle de l’enseignement secondaire aura cinq ans et le second comptera deux années. Pour meubler les sept ans de ce nouveau système, les élèves passeront deux examens au lieu des trois actuels. C’est une mutation importante, plusieurs fois annoncées mais jamais mise en pratique. Certains, pour décrier la lenteur du processus de mise en œuvre de cette réforme, ont fini par parler de serpent de mer.
L’atelier de validation des supports de communication sur la restructuration de l’enseignement secondaire sonne comme l’ultime étape de ce processus. Le projet de décret sur les textes d’application de la réforme de cet ordre d’enseignement est, de sources proches du ministère des Enseignements secondaires, déjà préparé. L’atelier qui s’est ouvert hier, à Yaoundé, a pour objectif de préparer une stratégie de communication susceptible de faciliter le partage de l’information autour de cette réforme d’envergure. Les services d’un consultant en communication sont sollicités.
La probabilité pour que l’examen probatoire ne fasse pas partie des examens de l’année prochaine est forte. Cet examen, qui a jusqu’à présent été une particularité du système éducatif camerounais, est soupçonné d’être à l’origine de la ruée des jeunes vers le bac tchadien.
Source : La Nouvelle Expression
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