Ce n’est plus seulement l’affaire des multinationales. Après Orange, Mtn, les Brasseries du Cameroun, Aes-Sonel… les petites et moyennes entreprises se lancent de plus en plus dans l’élaboration des portails web. Pierre Kamdem, ingénieur informatique à Bertec, jeune entreprise de solution technologique basée à Douala, justifie l’importance d’un site web : “ le portail Internet permet à l’entreprise de présenter ses produits et services sur un site, pour le cas où des clients passeraient par là… Or des clients, il y en a de plus en plus qui sont connectés sur Internet ”.
L’Internet regorge d’informations de toutes sortes. Parmi celles-ci, un bon nombre provient d’entreprises qui ont choisi d’être présentes sur ce média. C’est bien qu’elles y trouvent, ou comptent y trouver, un quelconque intérêt. On voit par cet exemple une des stratégies d’entreprise pour occuper le terrain sur le Web : fournir gratuitement un service aux internautes, en échange d’une notoriété qu’on peut considérer comme une forme anoblie de la publicité… Mais toutes les activités d’entreprises ne se prêtent pas à ce genre de stratégie qui suppose des investissements lourds et coûteux, et donc hors de portée de la Pme-Pmi.
Rôle de vitrine
Cette fonction est dans l’esprit de l’Internet : le réseau est censé fournir toutes les informations qu’on pourrait trouver sur papier et ailleurs, puisqu'il est un double virtuel du monde réel, comme on l'a souvent affirmé dans les débuts de l'Internet grand public. À la plaquette publicitaire et au catalogue papier de l’entreprise, il est donc logique que correspondent une vitrine et un catalogue virtuels.
Un utilisateur futé, peut ainsi de son poste informatique, sans se déplacer, collecter un grand nombre d’informations sur la vente de tel produit, d’où pour lui un gain de temps considérable. Il peut donc commencer son marché ou préparer ses achats via Internet. D'autant qu'il y a surabondance de sites comparatifs permettant de sélectionner rapidement les meilleures offres. Beaucoup d’entreprises commencent à considérer cette fonction de vitrine informative comme indispensable. Les Chantiers navals du Cameroun, Ordinex, 3T et Fme Gaz, Consortium international des experts, Cimencam, Chococam… se sont dotés de portails web pour optimiser la communication autour de leurs produits et service.
“ Aujourd’hui, l’heure dans tous les sites web coûtent moins de 300Fcfa ” martèle Pierre Kamdem pour inciter les entreprises encore réticentes à s’engager sur la voie des sites web. Pour cet ingénieur, les sociétés camerounaises ne sauraient plus soustraire à cette “ exigence de modernité ”. “ Le problème des sites web au Cameroun est qu’ils sont très peu mis à jour ” s’indigne l’ingénieur.
Source : Le Messager
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