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Emmanuel Ze Meka : Le bois dans les veines
(12/02/2007)
Trente ans de vie professionnelle dans les métiers du bois et une ambition pour l’Oibt.Le ministre d’Etat en charge des Relations extérieures, Jean Marie Atangana...
Par Jean Francis Belibi

Le ministre d’Etat en charge des Relations extérieures, Jean Marie Atangana Mebara, donne ce soir à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé, un dîner diplomatique que l’on annonce très couru, pour présenter publiquement la candidature de notre compatriote Emmanuel Ze Meka au poste de directeur exécutif de l’Organisation internationale des bois tropicaux (Oibt). Par cet acte, Jean Marie Atangana Mebara traduit la volonté des autorités camerounaises de corriger certaines erreurs du passé, et de tout mettre en œuvre pour le succès d’une candidature qui a de fortes chances d’aboutir lors de l’élection prévue en novembre 2007. Une volonté qui s’est manifestée par la ratification par notre pays à la fin de l’année dernière de l’Accord international de 2006 sur les bois tropicaux, et par la forte mobilisation des pouvoirs publics auprès des instances diplomatiques internationales.



Au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), l’un des départements ministériels chargés du suivi de ce dossier, la candidature de Emmanuel Ze Meka, 56 ans, au poste de directeur exécutif de l’Oibt, est tout sauf une surprise. Directeur exécutif adjoint chargé du reboisement et de la gestion forestière de cette structure intergouvernementale des Nations Unies depuis bientôt trois ans, il a non seulement fait une bonne partie de sa carrière dans l’administration des Forêts au Cameroun, mais sillonne les couloirs de cette organisation depuis une quinzaine d’années.
Cet ingénieur des eaux et forêts, titulaire d’un diplôme en sciences et technologies du bois option physique et mécanique du bois, de l’Université de Laval au Québec, n’est pas un inconnu dans l’administration forestière du Cameroun où il a notamment occupé les fonctions de directeur des Forêts pendant six ans, période pendant laquelle il a coordonné le Plan d’action forestier tropical du Cameroun, qui est à ce jour présenté comme un modèle du genre en Afrique.

Révision et modernisation
Mais l’action qui demeure sans doute l’une des plus visibles de son passage à cette direction stratégique du Minfof, est son implication dans la révision et la modernisation du cadre juridique du secteur forestier qui a conduit à l’adoption de la loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche, qui en inspirera d’autres sur le continent.
Une expérience qu’il poursuivra dès 1991 lorsqu’il est appelé au siège de l’Oibt à Yokohama au Japon comme chef de projet à la division du Reboisement et de la gestion des forêts. A ce titre, il assistera de nombreux pays membres dans l’élaboration des projets. Il y restera jusqu’en 2000 quand il est propulsé au poste de directeur exécutif adjoint en charge de l’industrie forestière, et est notamment chargé de suivre la politique de l’Oibt pour la promotion d’une valeur ajoutée et pour une transformation efficace du bois.
En novembre 2004, il est appelé comme directeur exécutif adjoint chargé du reboisement et de l’aménagement forestier. Il lui incombe alors la mise en œuvre des politiques de l’Organisation en matière de gestion des forêts naturelles et artificielles. Il se présente lui même comme " le plus ancien des cadres africains de l’Oibt dans le grade le plus élevé "


Son programme d’action, en cas d’élection à la tête de l’Oibt tient en neuf points. Un programme qui vise outre la consolidation des acquis et l’amélioration du standing de l’Organisation, mais aussi en faire un outil efficace de conservation et de développement durable de la forêt tropicale.
Le poste devrait revenir à un ressortissant du continent africain, selon une règle non écrite au sein de l’Oibt, qui instaure le principe de la rotation dans les fonctions de directeur exécutif. La candidature d’Emmanuel Ze Meka est à ce jour la seule issue du continent, bien que l’on annonce également celle d’un ressortissant d’un pays asiatique. Ce qui constitue néanmoins une menace sérieuse au regard du poids des Etats asiatiques dans le choix définitif. Il faut préciser que le Japon qui est un pays consommateur abrite déjà le siège, et à ce titre le poste de directeur exécutif devrait revenir selon la même règle à un ressortissant d’un pays producteur.
Fait significatif, notre pays est l’un des rares membres africains à être à jour de ses contributions vis-à-vis de l’Oibt. Reste à encourager les autres Etats africains à le faire en vue de donner plus de chance à cette candidature.

Source: Camerounlink


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