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Paul et Chantal Biya privés d'eau à Mvomeka
(23/01/2007)
Cela est arrivé voici deux semaines. Le spectre des coupures de la Snec plane.
Par Noé Ndjebet Massoussi
Elle s’en est offusqué et ému. Une folle rumeur ayant circulé dans la localité, faisait alors état du limogeage imminent du directeur régional de la Société nationale des eaux du Cameroun (Snec), Georges Cameroun.

L’affaire a fait grands bruits à Mvoméka, village du chef de l’Etat Paul Biya devenu, depuis quelques années, la cité-retraite du couple présidentiel. Cependant, après enquête, rapporte-t-on, la défaillance n’était pas technique, mais naturelle. En effet, la rivière Libi alimentant la localité de Mvoméka (qui dépend de Meyomessala), est asséchée en ce début de saison sèche, rapportent des témoignages concordants. Les cuves de la Snec n’avaient donc pas de réserves. Et Georges Cameroun a donc pu avoir son poste sauf, du moins jusqu’ici.

Toutefois, et selon certaines indiscrétions, ce qui arrive au couple présidentiel dans leur palais à Mvoméka, est une conséquence de la négligence de la Snec, entreprise en charge de produire, transporter et de distribuer de l’eau potable au Cameroun. Depuis que la localité est connectée au réseau Snec, cette entreprise n’a jamais voulu trouver d’autres sources d’approvisionnement en eau potable, outre la rivière Libi.

Face à cette situation, Chantal et Paul Biya restent à la merci des coupures intempestives d’eau à Mvoméka. Tant que l’on n’y a pas doté la localité d’autres sources d’approvisionnement en eau potable.

A la vérité, Mvoméka était encore un bled dans les années 1980. Le village d’alors s’est fait un nom avec l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême, le 6 novembre 1982, à la faveur de le démission du premier président de la République, Ahmadou Ahidjo. Aujourd’hui, Mvoméka, la cité perdue dans la forêt équatoriale, s’illustre comme la deuxième capitale camerounaise. Le couple présidentiel y passe plus de temps qu’à Yaoundé, le siège des institutions.

Dans tous les cas, la coupure d’eau intervenue chez les Biya suscite des interrogations. Le deuxième palais présidentiel n’a-t-il pas de forage privé ? Cette coupure d’eau potable a-t-elle eu des incidences sur la cuisson des aliments au palais de Mvoméka ? L’on ne saurait répondre avec exactitude. Mais le fait est inédit. Chantal Biya dans une salle de bain sans eau ! Qui l’y cru ?



Source: Le Messager


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