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Campus = “Texas“
(10/11/2006)
L’université est désormais un haut lieu d’insécurité. Vols et agressions nocturnes meublent le quotidien des étudiants.
Par Yves Djambong

"...le tout venant peut pénétrer et circuler impunément sur le campus”, s’indigne une étudiante.

Sa colère contenue a une raison : voilà six jours qu’elle a été dépouillée de son téléphone portable. “ Jusqu’ici, je ne peux vous dire exactement où cela c’est produit, mais je sais que c’était au campus ”, précise la jeune étudiante de la faculté des lettres.
Les amphis sont bondés, la cité universitaire est vide. Comme souvent à cette période de l’année, les étudiants occupant les chambres universitaires ont été priés de vider les lieux.

En attendant de nouveaux contrats. “ Je suis dépassée ! On a pris ma radio, mes vêtements et mon réchaud électrique”, s’alarme une étudiante de communication. En Août dernier, alors qu’elle était en vacances, des personnes étrangères se sont introduites chez elle, dans le bâtiment A où elle est locataire, prenant la peine d’ouvrir la porte avec une clé.

Elle constatera (à son retour) la disparition de sa radio, de ses vêtements, de ses chaussures et de son petit réchaud électrique. Le même soir, la voisine de cette étudiante est victime du même coup de vol, perdant à son tour un téléphone portable, de l’argent et des vêtements. Il n’y aura aucun signe du passage des malfaiteurs ; aucune porte cassée.

En mars, le bâtiment D (celui des garçons) était la cible de coups de vol. Le président de l’association des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques (Fsega) a fait les frais de ces individus sans foi ni loi. Des cas comme ceux-ci sont légion au sein de cette institution. Où on enregistre des actes de vol à longueur de mois. Nombre de téléphones portables et autres appareils ont été volés durant l’année dernière.

Accusation

Un étudiant, sous le couvert de l’anonymat, estime que “ c’est grave. On se croirait au Texas où on est en perpétuelle insécurité. C’est l’élite du pays qui est ici, mais l’élite du pays doit-elle voler ? ” Ces agissements s’étendent jusqu’aux salles de classe. Des portables se perdent dans les salles de cours, comme nous confie cette étudiante, avec colère : “ en l’espace de trois (3) mois, on m’a soutiré deux portables.

Je vais en pause, à mon retour, je constate que mes affaires ne sont plus à leur place. Lorsque je fouille, mon désarroi est grand…je constate les dégâts. ”

Elle n’est pas la seule victime des vols dans les salles de cours. “ Nous faisions cours au gymnase. J’ai reçu un coup de fil et je devais honorer un rendez-vous urgent. J’ai donc laissé ma mallette. A mon retour, elle avait disparu avec mes cours, de l’argent et certains papiers que j’ai été obligé de refaire. Devais-je prendre des précautions alors que tous ceux qui arrivent ici ont reçu toutes les règles de morale et une bonne socialisation ? ”, s’emporte Robert T, visiblement désappointé. Les cas comme ceux-ci n’en finissent pas.





Source: Le Messager


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