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Essos : son fils était son rival
(02/10/2006)
Un père apprécie très peu de partager la même femme que son fils et se met donc en tête de le corriger.
Par Josiane R. Matia
Couché sur un lit dans un centre de santé du quartier Essos, Marcel Edzoa pleure à chaudes larmes. Sa jambe est immobilisée par un semblant de plâtre et des pansements ornent son corps meurtri. Secoué par des sanglots, il n’arrête pas de murmurer des paroles inaudibles. " On pensait qu’il souffrait à cause de ses blessures mais ce n’est pas le cas. Il semble plus perturbé par l’image de son fils et de cette fille que par son état. Il est encore sous le choc ", déclare Marlyse Bidja, aide-soignante.

Le choc semble en effet avoir été rude pour cet homme de 58 ans lorsqu’il a découvert sa maîtresse dans les bras de son fils de 26 ans, Pythagore Olomo.

C’était samedi dernier au quartier Essos, aux alentours de 5h du matin. Et l’histoire semble encore amuser les voisins. " Le quartier dormait quand on a entendu un cri horrible, inhumain, comme si on égorgeait quelqu’un ", raconte Antoine M. " Ma femme et moi avons jeté un coup d’œil par la fenêtre avant de sortir. Là, j’ai vu " Tonton Marcel ", comme on l’appelle, qui semblait avoir perdu les esprits. Il hurlait en se tapant sur la tête et la poitrine. Nous avons tout de suite compris qu’il avait découvert la vérité ", ajoute-t-il.

La vérité ? Celle que tout le monde semblait connaître sauf Marcel Edzoa. " Il louait un studio à sa petite amie, Aline, à quelques mètres de chez lui depuis quelques mois. Sa femme était au courant mais il la terrorisait et elle était déjà habituée à ses frasques. Elle supportait ", explique l’épouse d’Antoine M. Mais depuis quelque temps, Pythagore tournait autour du studio d’Aline et très vite, ils seraient devenus plus proches. " Ils sont de la même génération. Forcément, ça rapproche. Tout le monde savait, mais personne n’osait en parler ", commente un voisin. Le jour fatidique, Marcel Edzoa rentre, selon les témoignages, d’une beuverie très arrosée et se dirige chez sa maîtresse. Et là, il découvre l’" impensable ".

" Pythagore a eu le temps de porter quelque chose et de sortir tandis que son père pleurait en l’insultant. Il a voulu le calmer en lui demandant des excuses, mais " Tonton Marcel " ne voulait rien entendre. Il s’est jeté sur son fils et l’a roué de coups. Celui-ci essayait de se défendre sans faire du mal à son père ". Mais une parole malheureuse du vieil homme aurait choqué Pythagore. " Marcel lui a dit qu’il courait après les jeunes filles parce que sa mère ne le satisfaisait pas. Il a dit des trucs affreux. Pythagore s’est mis à le battre avec davantage de violence. On essayait de les séparer mais rien n’y a fait ", racontent les voisins.

Marcel Edzoa s’en tire avec une jambe brisée, une dent cassée et de nombreuses blessures. Son fils a pour sa part disparu. Tout comme l’ " objet " de la dispute qui se serait éclipsé dès que les esprits ont commencé à s’échauffer. Quant à l’épouse trompée, si elle se refuse à toute déclaration, elle affiche un sourire satisfait qui, selon elle, " vaudrait toutes les explications ".


Source: Cameroon Tribune


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