Hier à Yaoundé où s'ouvrait un séminaire destiné aux cadres de l'Observatoire national des élections (Onel), personne ne pouvait donner une indication précise pour répondre à cette question répétée par les journalistes. Bien que ce programme de formation, pouvait-on relever, s'inscrit dans un projet d'appui aux réformes électorales au Cameroun étalé sur deux ans.
Entamé en 2005, il s'achèvera en effet en 2007. Mais après, " ce sera au Cameroun de faire bon usage des fruits de ces différentes formations, puisque c'est le gouvernement qui nous l'a demandé. La survenance du terme de ce projet ne signifie pas que le gouvernement sera alors obligé d'en faire usage ", expliquait un expert du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui a financé et fourni les techniciens qui animeront ce cours d'informatique.
Cependant, indiquait le mot d'ouverture de Sophie de Caen, représentante résidente du Pnud au Cameroun, maintenant " que le gouvernement a signé un protocole avec le Commonwealth pour la mise sur pied d'une nouvelle Commission avec autorité d'organiser et de contrôler entièrement le processus électoral dans son ensemble [...] cette formation s'avère donc comme un prélude nécessaire au rôle important que les membres statutaires et le personnel de l'Onel seraient appelés à jouer dans le processus d'informatisation des opérations électorales ".
Le séminaire-atelier qui s'est ouvert hier et qui s'achèvera le 4 août prochain réunit donc quelque 25 participants, du personnel d'encadrement pour l'essentiel. A la suite des secrétaires et du personnel d'assistance, formés dans le même cadre la semaine dernière, ils apprendront à utiliser les logiciels d'exploitation, Word et Excel et Outlook Express qui permettent la simple saisie des textes, les opérations d'arithmétique complexes ainsi que l'utilisation optimale d'Internet. Toutes choses utiles dans le cadre de l'organisation d'une élection à l'échelle nationale.
Source: Quotidien Mutations
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