... de transport urbain, accompagnés de leurs partenaires américains ont accueilli les premiers bus.
BBC Germany, le bateau qui les transportait, a déversé sa cargaison sur les berges du Wouri aux premières lueurs de la journée du samedi 22 juillet 2006. Ces bus ont été acquis en Chine. Le voyage entre le port d’embarquement et celui de Douala a duré 37 jours. L’on a pu apprécier de visu leur confort.
Climatisés, ces bus sont également munis de téléviseurs et de caméras de surveillance. Une première, a-t-on envie de s’exclamer. De pareils dispositifs de sécurité n’étaient observables jusque-là que dans les pays du Nord. Outre l’exécutif de PTIC, les douaniers, les éléments de la gendarmerie du port et des manutentionnaires se trouvaient également au pied du gros porteur.
La procédure de débarquement a commencé par les formalités de dédouanement. Elles ont été effectuées par Me Bokwe Mofor, DG de PTIC, parti spécialement des Etats-Unis où il réside pour venir réceptionner ce matériel roulant. Son acquisition va accélérer la mise en route de la nouvelle société de transport urbain, appelée à évoluer d’abord à Yaoundé, ensuite à Douala et éventuellement dans les autres villes du pays.
Information Cameroon Tribune. Ces 28 bus seront lancés dans les rues de Yaoundé à la mi-septembre. Un début d’activité qui coïncidera avec la rentrée scolaire. Pour ce départ, deux ou trois lignes seront concernées mais les itinéraires ne sont pas encore arrêtés, tout comme les tarifs. Les autres lignes seront ouvertes au fur et à mesure que les bus vont arriver.
D’autres bus, une cinquantaine, sont annoncés d’ici la fin d’année, a précisé Bokwe Mofor. La capacité de chaque bus est de 100 places ! Ce chiffre controversé a été communiqué par la compagnie. Le plan d’investissement prévoit l’acquisition " à moyen terme " de 500 exemplaires. Les chauffeurs sont les premiers gagnants de l’affaire. 80 personnes, titulaires de permis de conduire, ont été, d’ores et déjà, présélectionnées.
Quelques mois après la signature de la convention qui la lie à l’Etat, PTIC déploie ainsi ses ambitions et donne un contenu à son rêve. Celui de relancer le transport urbain dans les grandes métropoles du pays, vingt ans après la mort de la SOTUC.
Source: Cameroon Tribune
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