"... pour lui donner une nouvelle image plus reluisante ”, n’a pas manqué de susciter l’admiration des visiteurs qui ont fait le plein dans la salle qui a abrité l’exposition de ses chefs d’œuvres. D’autant plus que, à sa manière, il dit qu’il essaye, avec le peu de moyens dont il dispose pour apporter sa pierre à l’édifice. “ Là, nous avons en l’espèce, les livres pour enfants.
Parce que la plupart des livres pour enfants sont des livres importés et qui sont faits par les autres. Et généralement, ces livres ne sont pas vraiment destinés aux enfants africains. Mais les enfants africains les utilisent quand même parce qu’ils n’ont pas quelque chose d’autre à la place ”, lance-t-il.
Pour faire concret, les murs de la salle d’exposition étaient garnis d’illustrations. De part et d’autres, les yeux du visiteur voyagent sur une multitude d’affiches collées, ça et là, et celles posées sur la table centrale. Des bandes dessinées aussi. Des “ bandes dessinées à l’aquarelle comme dans “ Planète enfants ”, précise Prince Kum’a Ndumbe III, le directeur de la fondation. Des illustrations à l’acrylique, des tableaux peints aux encres de couleurs. Des illustrations à l’africaine dans la conception, la chaleur des couleurs, les scénarios.
Carrière
C’est ainsi qu’il était facile de décrypter les illustrations historiques des royaumes d’Afrique de l’Ouest ou du Nord sur lesquelles trônaient quelques figures des grandes conquêtes. Les livres de petites histoires, parmi lesquels : “ Koumen et le petit singe de la montagne ”, “ Le taxi brousse de papa Diop ”, “ Le petit camion de Garoua ”, “ Malin comme dix singes ”, etc.
Mais surtout des trois figures historiques d’envergure, au rang desqullles : “ Toussaint Louverture, le défenseur des noirs d’Haïti ” et “ Abebe Bikila, le champion aux pieds nus ”, “ Léopold Sédar Senghor, le poète président du Sénégal ”. Des œuvres qui attestent du génie de leur auteur dans la créativité, les traits, la finesse. Des œuvres interpellatrices, ne laissant personne indifférente.
Le peintre-illustrateur explique pour comprendre la particularité de ces œuvres que, “ l’enfant y retrouve son environnement immédiat. Ce qui est bon pour son éducation ”, un véritable voyage dans la civilisation africaine, une reprise en main par soi.
Le professeur Kum’à Ndumbe IIIdont la fondation abrite l’exposition, explique à la suite de l’auteur que, l’ensemble des œuvres interpellent les uns et les autres dans les divers domaines d’activité que nous menons au quotidien, en lui imposant un certain engagement.
Une exhortation à l’émergence de l’excellence dans le continent africain en proie à la modernité. Pour Christian Epanya Kingue, son exposition est simplement un retour au source au moment, où il compte ouvrir une autre page de sa carrière, notamment par la publication de ses propres textes.
Source: La Nouvelle Expression
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