Peu importe la cause. Sa maman écœurée ne se retient pas. “ Retournons à cette école et j’apprendrai à ta maîtresse comment on éduque les enfants ”. Que ce soit à la maison ou à l’école les châtiments sont interdits. Pourtant parents et enseignants continuent de dicter leur loi : punitions, privations, claques, sont leurs moyens de communication. Une loi “ antifessée ” existe en Suède depuis 1979 et plusieurs autres pays ont également légiféré dans le même sens.
Que ce soit tout simplement une petite tape, l’appétit venant en mangeant on aurait tendance à recommencer, surtout lorsque l’enfant ne change pas.
Comment y parvenir ?
On le sait, les enfants ont besoin de repères solides pour grandir mais il faut aussi un zeste d’autorité. Pour les sociologues, la première attitude est le dialogue. Que ce dernier ait toujours quelque chose à dire. Ne pas le comprimer, ainsi il aura l’occasion de donner son point de vue. Ensuite définir les règles simples de vie quotidiennes et les interdits à respecter absolument.
Si l’enfant respecte ce pacte, il faut l’encourager et le féliciter. Cela l’amènera à s’améliorer afin de mériter votre estime. Par contre s’il enfreint la loi, administrez - lui juste une petite punition. En l’envoyant par exemple dans la chambre pour quelques minutes ou alors répéter la même consigne pour juger sa mémoire. Au cas où une claque est vite administrée. Surtout ne pas demander des excuses à l’enfant.
Mais lui faire comprendre que si cela est finalement arrivé c’est par sa faute. “ Dans tous les cas, la fessée fait plus de mal que du bien. Mais elle est parfois le dernier recours quand on aura tout essayer ”, conseille un parent qui sait de quoi il parle.
Source: Le Messager
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