L'ONLCC qui n'est rien d'autre que l'Observatoire National de Lutte Contre la Corruption.
La Conac devra ouvrir des informations judiciaires sur tous les cas de corruption qui lui sont parvenus, sans en donner les sources. Elle devra également entre autres tâches évaluer le travail des commissions de passation de marchés publiques, des marchés publiques qui sont devenus au Cameroun ces dernières années une formidable machine à détourner l’argent de l’Etat.
Les principaux organes de la Commission Nationale de lutte contre la corruption sont le Comité de Coordination fort de 9 membres désignés par le chef de l’Etat parmi des personnalités de l’administration publique et de la société civile, à la moralité avérée. Il y a ensuite dans la partie administrative le Secrétariat permanent qui comporte trois divisions.
Les membres de la Conac prêtent serment, et sont couvert d’une immunité juridictionnelle qui ne peut être levée que dans les conditions prévues par la loi.
La Conac apparaît donc comme une arme de plus, plus indépendante, dans la traque de la corruption. La prestation de serment de ses membres, leur immunité, et la rattachement à la présidence de la République sont des garanties d’une indépendance vis-à-vis de l’administration.
Est-ce une arme de plus ou une arme en plus dans la lutte contre la corruption que se donne le président Paul Biya ?
On espère qu’elle ne va pas se révéler être un énième mécanisme de lutte contre ce sport que les Camerounais aiment et pratiquent autant que le football, la corruption, au point d’en avoir été des années champion du monde, selon l’Ong Transparency International.
Source: Cameroun-Online
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