# Toute la semaine dernière, les ménages, de même que les entreprises qui opèrent dans la ville de Douala ont passé des moments assez difficiles. Les interruptions répétées survenues dans l’approvisionnement de la ville en énergie électrique ont perturbé les activités domestiques et professionnelles des uns et des autres, causant même des dégâts sur les appareils électroménagers et autres appareils électroniques dans divers domiciles et bureaux. La ville de Douala semble alors avoir renoué avec les délestages. " Avant de repartir pour plus de 3h de temps dans la nuit de jeudi dernier, le courant est revenu et est reparti plusieurs fois en un temps assez court. Mon réfrigérateur que j’avais déjà rebranché a été endommagé à la suite de ces variations de tension", explique Alphonse Ntamack, non loin du carrefour Ange Raphaël. D’autres habitants de la ville parlent, qui d’un téléviseur, qui d’un ordinateur ou d’un poste radio, parmi les appareils qui ont fait les frais de ces disfonctionnements.
Malgré l’annonce faite dès le 1er mars 2006 par l’entreprise Aes-Sonel et selon laquelle l’origine de la panne a été détectée et que des mesures ont été prises pour mettre fin à ces désagréments, ces coupures du courant électrique persistent encore à travers la ville de Douala. Hier, mardi, 7 mars 2006, le quartier Akwa avait déjà enregistré avant 10h du matin, trois interruptions successives de l’énergie électrique, rendant assez difficile la poursuite des activités professionnelles dans cette zone commerciale de la ville de Douala. Dans la journée de dimanche et même lundi dernier, le même phénomène était encore observé dans ce quartier et dans d’autres coins de la ville. Quelques jours plus tôt, à travers les antennes d’une chaîne de télévision locale, les téléspectateurs avaient pourtant pu admirer, presque en direct, le déploiement réalisé par les responsables et les techniciens de Aes-Sonel, avec à leur tête, son directeur général Jean David Bilé.
Différentes directions de cette entreprise s’activaient alors à remédier à ces perturbations qui mettaient à mal la vie et les activités des habitants de la ville de Douala. "Suite aux perturbations notables enregistrées dans la ville de Douala ces dernières 48h, Aes-Sonel informe ses clients que le défaut à l’origine de cette situation a été localisé cette nuit dans le poste de transformation de Koumassi", soulignait alors un communiqué qui a suivi ce déploiement. L’entreprise annonçait par la même occasion, la mise sur pied " d’un plan d’urgence " destiné à " rendre plus fiable et plus sûre l’énergie distribuée ".
Au rang des mesures prises, se trouvait la mise en service des centrales thermiques de Logbaba et de Bassa, lesquelles devraient jouer le "rôle de sources de secours en fournissant la puissance supplémentaire nécessaire ". Aes-Sonel laissait aussi entendre qu’à cause de ces travaux de réparation, des petites perturbations pourraient être perceptibles le soir du 1er mars, dans quelques quartiers périphériques de la ville de Douala. Seulement, à ce jour, au vu des multiples coupures de courant qui continuent de se manifester dans les quartiers, rien ne semble être véritablement revenu à la normale dans la ville de Douala. Même les annonces et autres différents communiqués diffusés par l'entreprise ne rassurent plus les populations.
Source: Quotidien Mutations
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