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Perversion à l'école à Yaoundé
(14/02/2006)
Devrait-on parler d’une délurée, ou d’une nymphomane ? Nous sommes en début de cette année, à Yaoundé.
Par Félix C. Ebolé Bola

C’est une école pour occidentaux, où quelques Camerounais bien de là-bas casent également leurs rejetons. L’heure de la récré.

Elle semble prendre un plaisir intense, dans cette partouze. Mais les bonnes choses ne durent jamais. Un petit malin, qui revient en classe chercher on ne sait quoi, vient mettre fin aux ébats. Et pas seulement, car l’énergumène ameute d’autres camarades, qui retrouvent la Nanou sur le point de remonter son string.

La petite frappe, loin de paniquer et au moment où ses deux partenaires tentent une échappée, balance un torrent d’injures sur la tribu de voyeurs. «Moi, je baise avec deux hommes, et vous, c’est avec qui ?» s’emporte la coquine qui parle de «troubles de jouissance». On vient d’interrompre son coït, et elle n’est pas du tout contente. Le prof d’espagnol est là, hébété. Il crie à la perversion, et accable les jeunes apprenants qui ont osé profaner un haut lieu de la connaissance. Nanou et là, qui le nargue avec ostentation.
Ça fait mauvais genre, pour l’image de l’école. L’affaire s’ébruite et parvient aux oreilles du directeur, qui voit rouge. Il fait dare-dare convoquer le père de l’adolescente. Un conseil de discipline extraordinaire va également se tenir sur le champ.
Papa est là, qui doit vivre en direct le passage à la barre de Nanou. Les membres du conseil ont la mine grave. C’est grave. On expose la situation, et tout indique que la guillotine va sévir. Parole est donnée au parent, dont la réaction sera déterminante pour la sanction à prendre. La sanction ? Quelle sanction ? Papa s’étonne, qu’on veuille ainsi amplifier une histoire banale.

Sa fille a pris son pied, et alors ? Il souhaite qu’on oublie très vite cet épisode, et regrette qu’on l’ait amené à interrompre son boulot pour si peu. D’ailleurs, il n’attendra pas la fin des débats et claque la porte. Dans cette école qui tient à sa réputation, il ne ferait pas bon ébruiter l’incident. Nanou et ses amis écoperont tout juste d’une mise à pied de 3 jours. Fin de l’histoire.
Depuis lors, notre enseignant d’espagnol est devenu la tête à claques de Nanou. Elle tire la langue, lui fait des yeux de salope et simule le strip-tease sous le banc, chaque fois qu’il est là. Le prof vit ce martyre en silence, de peur de se faire ridiculiser une nouvelle fois à la direction. Lui aussi ! Qu’il continue donc à se rincer l’œil, et tout ira bien.



Source: Quotidien Mutations


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