L’édition égyptienne est lancée. Après une cérémonie d’ouverture haute en couleurs et placée sous le signe de la puissance des Pharaons, le week-end de compétition a confirmé que les grands pays du football continental entendent bien conserver leur rang. Les partenaires de Mido ont montré la voie en dynamitant de bien tendres libyens, imités par les Ivoiriens, les Tunisiens et les Camerounais qui ont laissé la plus belle impression.
Les joueurs vedettes n’ont pas été en reste, puisqu’ils ont tous marqué, Eto’o et Santos y allant même d’un triplé. Le grand perdant est le Maroc, qui, défait face à la Côte d’Ivoire, se trouve dans l’obligation de l’emporter face à l’Egypte demain. Quant aux nouveaux outsiders, Angola et Togo, ils n’ont pas fait le poids respectivement face au Cameroun et à la RD Congo, qui est la bonne surprise de ce début de tournoi.
La sélection de Claude le Roy, qui compte une majorité de joueurs évoluant dans le pays, a apporté une certaine fraîcheur, autant sur le terrain qu’en dehors, où elle semble bien vivre ensemble. Ce n’est pas le cas du Togo, où l’ancien monégasque, Emmanuel Adebayor, s’est isolé du groupe et a même menacé de quitter la sélection. Aujourd’hui nous promet un véritable choc entre deux ténors anglophones avec l’entrée en lice du Nigeria face au Ghana.
Le second match de Port Saïd, troisième ville de la caravane CAN, après Le Caire et Alexandrie opposera le Sénégal au Zimbawe.
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