Ces derniers temps, comme depuis quelques temps, le boulot d’enseignant ne fait pas courir les chômeurs et gagne-petit du Cameroun, autant par exemple, que les courses des chevaux du Pmuc.
Mais, en attendant, ce n’est pas pour autant qu’on ne va pas se permettre d’avoir un téléphone portable dernier cri. Et c’est sans crier garde que Alice Nadège Mbida, institutrice résidant au quartier Biteng, dans la banlieue de Yaoundé, va s’en offrir un à peu de …fesses. Le mardi 29 novembre dernier, elle se rend chez sa copine, accompagnée de son fiancé Alexis, pour une visite, comme on en fait en Afrique pour un rien ou pour deux fois rien du tout!
Sa copine se trouve être aux toilettes à leur arrivée. Mais Alice ne s’ennuie pas beaucoup car voilà qu’elle avise le téléphone de marque Samsung, dernier modèle de la marque coréenne qui est branché à la charge.
La tentation est trop grande : en deux temps trois mouvements, elle envoie à la poubelle le « tu ne voleras point » de la Bible et tout les sacro-saints scrupules dans le genre.
Plus vite qu’il n’en faut pour le penser, le petit téléphone va se retrouver enfoui dans les profondeurs humides ( ?) de son vagin, bien au chaud. Quel gadget n’adorerait pas une telle planque, eux qui sont si froids.
Seulement, même là où il se trouvait, le Samsung ne s’est pas endormi. Car, ironie de l’affaire, c’est le fiancé de Alice, Alexis, au courant de rien, qui va proposer naïvement à la copine affolée d’essayer d’appeler son numéro. L’appel est lancé, et voilà une agréable sonnerie qui sort tout droit du fond des cuisses de Alice. Rappel… re-sonnerie et là, pas de doute, le téléphone est quelque part sur Alice, ou plutôt, en Alice, quelque part dans son bas-ventre.
Les gendarmes vont être dépassés: ils n'ont pas appris à retirer les téléphones "d'aussi loin"
Mais une femme, même prise la main dans le sac, est bien capable de vous faire avaler une couleuvre dans le genre « mon vagin chante depuis la naissance ».
Sur ces entrefaites embarrassées, voilà Alice, Alexis et la copine à la gendarmerie la plus proche. Difficile cependant pour les gendarmes de retirer le portable de la chose, l’arrachage de portable des profondeurs d’un vagin n’est pas une matière qui est enseignée à l’Ecole de la Gendarmerie Nationale d’Elig-Effa à Yaoundé.
Une infirmière accoucheuse aurait sans doute fait l’affaire, mais il aurait fallu d’abord un dentiste pour persuader notre menteuse comme une arracheuse de dents, que c’est le Samsung qui miaulait dans …sa ch**te, et non pas un doucereux borborygme.
Petit conseil, la Alice la Malice, elle n’avait qu’à mettre le bidule sur vibreur, il aurait tout simplement vibré au lieu de sonner, et Dieu seul sait si les vibrations à cet endroit là sont des délices pour des comme Alice !
Source : Cameroun On Line
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