Les dernières informations en provenance de cette ville du Sud-ouest de la France indiquent que “ le libérateur ” a perdu (provisoirement ?) sa liberté. Pour le moment, il est incarcéré à la prison de (33) Draguignan depuis le 20 novembre.
De sources policières, deux motifs sont à l’origine de son interpellation. Il est accusé d’une part de viol sur mineur et d’autre part de séjour illégal en France. La mineure dont il est question est la nièce de son ex-épouse avec qui, il s’est brouillé. Au sujet de son âge, certaines sources parlent de seize ans et d’autres lui en attribuent dix-sept.
Quant au séjour, des sources policières indiquent que l’artiste a déclaré une fausse identité. Il restera donc sous mandat de dépôt pendant une quinzaine de jours, en attendant la confrontation avec la partie poursuivante.
En attendant la vérité…
En attendant donc la manifestation de la vérité – la preuve de l’inculpation de Longuè Longuè ne devrait être établie qu’après un jugement contradictoire – la communauté camerounaise à Nantes reste touchée par la manière dont l’artiste a été enlevé à son hôtel. Selon des témoignages, il y avait une dizaine de voitures de police autour de l’hôtel.
L’alerte terroriste a été donnée, tant et si bien que dans l’esprit de nombreux Nantais, il s’agit d’un terroriste qui a été appréhendé.
Des âmes de bonne volonté, en reconnaissance de la célébrité de l’homme, sont intervenues auprès de la police pour tenter d’influer au moins le traitement de l’accusé. Mais ils se sont heurtés au refus catégorique des forces de sécurité qui leur ont rappelé qu’il s’agit d’une affaire de mœurs pour laquelle, en principe, la justice ne badine pas.
L’artiste ainsi enlevé, le show s’est déroulé dans la discothèque du “ SKS ” sans lui. De nombreux spectateurs qui avaient déjà payé leurs tickets d’entrée ont exigé qu’on leur rembourse. En vain.
Rouleau compresseur
Le rouleau compresseur contre l’artiste camerounais a été déclenché depuis longtemps. Après avoir eu des problèmes avec son ex-femme Chantal, celle-ci avait introduit une plainte contre lui. Il était donc sous le coup d’un mandat d’arrêt en France. C’est pourquoi certains témoins de la scène nantaise estiment qu’il aurait changé d’identité pour y échapper. Si cela est vrai, mal lui en aurait donc pris.
Ce n’est pas la première fois qu’un Camerounais est interpellé en France pour une affaire de mœurs, plus précisément pour viol de belle-fille, mineure de surcroît. Il peut être inutile et certainement douloureux de retourner ces cas, de triste mémoire aujourd’hui. Mais au-delà, on sait que des femmes, déçues par leurs concubins ou leurs époux, ont parfois monté des affaires de toutes pièces pour casser la carrière d’artistes ou d’intellectuels brillants.
Longuè Longuè est-il dans ce coup ? Dans aucune société, on ne peut accepter le sacrilège de viol de mineure, qui plus est, de belle-sœur. Mais la justice devra faire son travail. A condition que l’affaire ne soit mêlée avec les questions d’immigration et/ou de racisme.
Source: Le Messager
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