Au premier étage du bloc chirurgical de l’hôpital Laquintinie, Jeannette Nelle allongée sur un lit recouvert d’une moustiquaire dort paisiblement. Le dos marqué par de graves brûlures, sa peau est recouverte par endroit d’une membrane blanchâtre mettant en évidence de graves plaies. Internée depuis le jeudi 19 novembre dernier à la salle 03 de cet édifice peint en jaune, madame Jeannette Nelle fait l’objet de toutes sortes de commentaires.
Le sujet dans toutes les conversations, tant chez les visiteurs qu’au sein du personnel médical. La trentaine à peine entamée, le quotidien de cette jeune dame a en effet basculé le jeudi 19 novembre dernier. Pour avoir surpris son époux, avec une autre femme dans leur lit conjugal, madame Jeannette Nelle a tenté de s’immoler par le feu.
Sa tentative de suicide a eu lieu en plein milieu d’après midi au carrefour du lycée d’Akwa. L’épouse cocue est allé se jeter dans un bac à ordures en feu non loin de la salle des fêtes d’Akwa. Le foyer en combustion s’est chargée de réduire en bouillis outre sa pelure, les plantes de ses pieds et ses membres supérieurs. Le feu avait été allumé par un fou qui était venu se réchauffer dans cette grande poubelle. Intriguée par l’invité surprise dans sa source de chaleur, l’aliéné mental va immédiatement prendre la clé des champs. Alertée par des cris de douleur de la victime qui appelait à l’aide, quelques conducteurs de moto taxis garés au loin vont accourir lui porter secours. La victime était tombée dans un profond évanouissement.
Selon des sources concordantes, ses brûlures au 3éme degré vont la plonger dans un coma qui avait duré plusieurs heures à l’hôpital Laquintinie où elle sera internée quelques heures plus tard. "Elle nous dit qu’elle ne sait pas ce qui lui a pris" a déclaré sa voisine de chambre interloquée. Avant de poursuivre "Elle n’est pas folle d’ailleurs pour tout vous dire, nous étions entrain de causer tout à l’heure avant votre arrivée". Depuis l’arrivée de sa voisine dans la chambre 03 du pavillon chirurgical de l’hôpital Laquintinie, notre interlocutrice déclare n’avoir toujours pas fait la connaissance de l’époux infidèle. D’après elle, il aurait pris la clé des champs. Face au refus des parents de la victime qui refusent de parler à la presse, difficile donc d’avoir le cœur net.
Source : Mutations
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