Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Société
Douala, ville la plus chère d’Afrique
(22/06/2005)
C’est ce qui ressort du rapport 2005 de Mercer Human Resource Consulting, un cabinet conseil
Par Le Messager
Douala apparaît comme la 22 eme ville la plus chère au monde ; la première en Afrique. L’enquête Mercer Hrc compare le coût de la vie de 144 villes reparties sur les 6 continents sur la base de 200 critères tels que le logement, les transports, la nourriture, l’habillement, les appareils ménagers et les loisirs. Une enquête qui ne vient que confirmer les réalités que vivent les habitants de Douala dans leur quotidienneté. L’on sait par exemple que trouver un logement à Douala relève d’une véritable gageure, qu’aller d’un bout à l’autre de la ville est un véritable chemin de croix, et que se nourrir est un véritable exploit.
Dans ce rapport, Tokyo et Osaka sont les villes les plus chères au monde, Assuncion au Paraguay conserve le coût de la vie le moins élevé.
Pour ce qui est de l’Europe, Londres reste la ville la chère d’Europe avec un score de 120,3 "Le coût élevé du logement et des transports conjugués à la valeur de la livre par rapport au dollar ont contribué à placer la ville dans le haut du classement" précise Maurice-Laurence Sedepe, consultante junior. Le résultat de Londres est basé sur le coût de la vie pour des expatriés qui vraisemblablement se trouvent dans le centre de Londres, ou le logement est le plus cher. Moscou est la seconde ville la plus chère d’Europe, Paris arrive à la huitième position. L’on retient aussi de cette enquête que de nombreuses villes des pays devenus récemment membres de l’Union européenne sont brusquement montées dans le classement car elles ont fait de grands progrès pour se rapprocher des standards économiques de l’Union européenne.



Faiblesse du dollar

New York reste la ville la plus chère de l’Amérique du nord, occupant la 13e place du classement. Parmi les autres villes américaines les plus chères, figurent Los Angeles, San Francisco, Chicago, Washington Dc. " De nombreuses villes des Etats Unis figurant dans l’enquête ont perdu des places dans ce classement en raison de la faiblesse du dollar par rapport à l’Euro, au dollar canadien et aux devises Asie Pacifique" analyse Marie-Laurence Sepede.
Depuis la dévaluation de la monnaie argentine en 2002 et la crise financière qui en a résulté, les villes en Amérique latine se retrouvent parmi les moins chères de l’enquête. Asunción est la ville la moins chère du monde à la 144e position. Parmi les autres villes les moins chères, on peut citer Buenos-Aires, Montevideo et Caracas respectivement en 142 e et 138e position.
Parmi les 10 villes les plus chères du monde, 4 se trouvent en Asie. " Les villes chinoises sont descendues dans le classement de manière significative en raison de la dépréciation du dollar par rapport auquel la monnaie chinoise est désormais fixée" ajoute Marie-Laurence Sepede.
En Australie, Auckland et Wellington ont gagné des places dans le classement et se retrouvent respectivement en 69e et 76e position. Cette évolution s’explique notamment par la montée significative de la valeur du dollar néo-zélandais par rapport au dollar américain
D’une manière générale, le rapport note qu’il y a eu des changements significatifs dans le classement de l’édition 2005 principalement dus à des fluctuations des taux de change, particulièrement entre le dollar Us et l’euro. Il est aussi à noter que la sélection des villes pour cette enquête est faite en fonction des attentes des entreprises et des organisations gouvernementales à la recherche de données dans ces domaines
Cette enquête permet aux entreprises multinationales et aux gouvernements de déterminer les indemnités de compensation pour les salariés expatriés. " Les fluctuations monétaires et les taux de change peuvent avoir un impact important sur la rémunération des expatriés et sur leur pouvoir d’achat" indique yvonne Sonsino, Partner chez Mercer." L’enjeu pour les multinationales est de s’assurer que les packages de rémunération pour les expatriés restent équitables et suffisamment attractifs pour retenir les salariés clés, tout en s’assurant qu’elles ne payent pas plus que nécessaire afin de ne pas perdre de leur compétitivité…."



Partager l'article sur Facebook
 
Discussions Discussion: 13 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site