William Eteki Mboumoua, l'ancien ministre, publie un ouvrage.
... directeurs généraux, responsables de la Croix rouge, hommes de médias, invités et autres férues de la culture ont répondus. Parmi ces personnalités, Adoum Garoua, Zacharie Perevet, respectivement ministre de la Jeunesse et ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. Des éminences grises du Cameroun à l’instar de Pr. Jean Emmanuel Pondi, secrétaire général de l’Université de Yaoundé I, Pr. Ebenezer Njoh Mouellé, philosophe et ex-ministre de la Communication… Du beau monde qui n’a pas laissé indifférent William Aurélien Eteki Mboumoua, auteur du deuxième tome de l’ouvrage “ le pouvoir de l’humanité. Un certain humanisme ”. “ Je rends un vibrant hommage et je remercie tous ceux qui ont répondu présent à cette cérémonie. Vivement que le produit serve à la postérité ” a-t-il souhaité, ému.
L’ouvrage que certains ne tardent pas déjà à qualifier de “ chef-d’œuvre ” est en effet un hymne à la culture universelle de l’être humain ; une réflexion profonde sur la quête de l’humanisme. Segmenté en quatre grandes parties, l’essai de Aurélien Eteki est un “ questionnement anxieux ” de l’homme sur leurs valeurs des droits dont cet homme s’entoure pour exiger la reconnaissance de l’autre, d’autrui comme dirait Jean Paul Sartre. La diaspora africaine, les pandémies, le changement climatique et les conflits armés en Afrique et dans le monde y sont analysés et mis en relief avec l’état du monde actuel. A grand renfort d’expériences vécues à travers le monde, l’auteur ressort presque à chaque fois ce “ pouvoir humanitaire ” dont son engagement au service de la cause humaine l’y a contraint toute sa vie. C’est en somme le résultat d’une vie ponctuée de recherches, d’expériences de réalités atroces de la vie. Une fenêtre ouverte sur l’histoire contemporaine : pour préconiser enfin à l’Afrique et au monde “ un nouvel humanisme ”. Celui qui brise les échecs vers lesquels la mort des civilisations a conduit l’humanité.
La production dudit ouvrage n’est pas un fait du hasard. L’auteur, président de la Croix rouge Camerounaise est d’ailleurs une figure marquante de l’Afrique post coloniale. “ C’est le patriarche d’un peuple qui sait de quoi il parle, pour avoir suffisamment vécu plusieurs expériences des affaires internationales et cumulé plusieurs fonctions aux cours de ses nombreux voyages à travers le monde ”. Rappel élogieux de Marcellin Mvounda, le directeur des éditions Clé. William Aurélien Eteki Mboumoua n’en est pas à sa première production littéraire. “ Démocratiser la culture ” paru en 1974 et “ un certain humanisme I ”, paru en 1990, sont deux autres ouvrages du même auteur. “ Il aurait pu être riche, mais il a préféré servir son pays plutôt que de voler ”, a salué le Rev Simon Bolivar Njami Nwandi, proche et collaborateur de l’auteur. William Eteki traîne en effet une longue carrière derrière lui : préfet, membre de plusieurs gouvernements Camerounais, président du conseil de l’Unesco, Secrétaire général de l’Organisation de l’unité Africaine (Oua) et conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la problématique de la prolifération des armes légères en Afrique Sahélo-saharienne et en Afrique Centrale. Il préside aux destinées de la Croix-rouge camerounaise.
Source: Le Messager
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