Le chauffeur serait à mettre en cause, n'ayant pu maîtriser son véhicule comme l'exige le code la route
Plus précisément au lieu dit "Montée Ekounou". Cette colline qui jouxte une autre et qui se situe aux confins du quartier. A quelques mètres du cabaret Carossel. Hier matin donc, il a mis son automobile sur le macadam. Pour se rendre à Douala où il devait livrer sa cargaison de trente bœufs. Après avoir entamé son itinéraire au quartier Santa Barbara, siège de l'entreprise, il n'a malheureusement pas pu aller plus loin que le quartier Ekounou. La faute à une colline bien coriace pour l'occasion.
Sur les circonstances de cet accident pour le moins surprenant comme le montre le spectacle du camion avec les douze roues en l'air, l'aide Ali Moustaffa qui formait avec le chauffeur l'équipée infortune explique: " il y avait beaucoup de voitures devant nous quand on a commencé à grimper la colline. A un moment, le chauffeur a voulu changer de vitesse. Sans succès ". C'est alors que le camion a commencé à faire marche arrière, vu que la pente était abrupte. Et dans son élan, selon les témoins rencontrés sur place, " la cabine s'est soulevée et le camion a commencé à rentrer avant de se renverser sur la chaussée dans un fracas qui nous a fait peur ". Obstruant du même coup tout le passage.
Dans son mouvement heureusement, le camion n'a heurté ni un piéton ni un autre véhicule. Le seul bilan étant la mort sur le champ de quatre bœufs dont le sang a éclaboussé le goudron, faisant croire aux passants qu'il y aurait eu mort d'homme. Dans la foulée, les sapeurs pompiers pas loin sont intervenus pour circonscrire le lieu de l'accident et organiser le passage des piétons. Quant aux voitures, il leur était impossible de passer dans la mesure où le camion immatriculé CETR 1971 B s'était renversé sur la totalité de la voie.
Pour ce qui est de M. Sambo, " il a été conduit à l'hôpital central parce qu'il se plaignait d'un malaise à la poitrine. En dehors de cela, tout le monde va bien ", a rassuré l'aide chauffeur Ali Moustaffa. Lui qui est resté sur place, le temps de voir le camion être dégagé de la chaussée. Le temps aussi d'expliquer encore et encore aux nombreux passants la mésaventure dont il vient, avec son compagnon, d'être le témoin. Heureux sans doute d'avoir vu la mort passer de près.
Source: Quotidien Mutations
|