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Woungly-Massaga écrit à Nicolas Sarkozy
(24/07/2008)
Cameroun: Le commandant Kissamba sollicite la levée d’un arrêté de son expulsion de la France depuis 47 ans.
Par Claude Tadjon
Il demande la levée d'un arrêté d'expulsion en France
Il demande la levée d'un arrêté d'expulsion en France
Un arrêté signé à l’époque par le Premier ministre français, Michel Debré. Cette mesure a été prise après une manifestation de protestation des étudiants africains sur les Champs Elysées. Manifestation provoquée par l’annonce de l’assassinat du Premier ministre congolais Patrice Lumumba. Commandant Kissamba, alors président de l’Union nationale des étudiants du Kamerun (Unek), était l’un des meneurs, porté par son engagement « au service du peuple camerounais et des peuples africains en lutte ».

Certes, en 1985, le commandant Kissamba, invité au XXVème congrès du Parti communiste français, a pu séjourner en France. Mais, apprend-on, c’était grâce à un sauf-conduit délivré pour la seule durée de ce congrès par le gouvernement « socialiste » d’alors. Il vient d’ailleurs de rentrer d’un autre séjour en France, suite à une évacuation sanitaire avec une prise en charge de l’Etat camerounais décidée par le cabinet civil de la présidence de la République. Plusieurs demandes de levée de son arrêté d’expulsion sont d’ailleurs restées sans suite. D’après certaines confidences, il a fallu neuf mois de démarches pour que cette évacuation sanitaire puisse se faire.

Rentré au Cameroun depuis lundi dernier, « par un vol de la compagnie libyenne Afriquiya », Ngouo Woungly-Massaga, joint sur son téléphone portable hier, affirme que la levée de l’arrêté de son expulsion du territoire français lui offrirait « une liberté de mouvement ». Ce qui n’est pas le cas en ce moment.
Le commandant Kissamba, 72 ans, a adressé sa requête alors qu’il suivait la phase terminale des derniers contrôles de ses soins hospitaliers en France (une opération des deux yeux au Centre national hospitalier d’ophtalmologie des Quinze/vingt). La réponse reste toujours attendue.

Pour mémoire, à la suite de l’arrêté de son expulsion, Ngouo Woungly-Massaga s’était réfugié à l’ambassade du Ghana à Paris, craignant alors une extradition vers le Cameroun où il était recherché. Quelques mois plus tard, il utilisera une ruse pour s’échapper de l’ambassade et rejoindra Accra, la capitale du Ghana, pour un exil brutalement interrompu avec le coup d’Etat militaire contre le président Kwamé Nkrumah. Prochaine escale, Cabinda où il mettra son engagement anticolonial au service du Mouvement populaire de libération de l’Angola.


Source: Le Jour Quotidien


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