La société nationale de pétrole chinoise (CNPC) et le gouvernement camerounais ont signé un accord permettant le transport du brut du Tchad vers la Chine à partir du Cameroun d’ici la fin de 2012, d’après Dow Jones qui cite un officiel camerounais.
« Les autorités tchadiennes ont signé un accord qui permet à la société chinoise de transporter son pétrole brut produit au Tchad à travers l’oléoduc Tchad-Cameroun », a ajouté la source qui est membre du comité de pilotage et de surveillance de l’oléoduc Thcad-Cameroun.
« CNPC va commencer sa production d’ici la fin de l’année et veut profiter de l’oléoduc existant », a par ailleurs déclaré la source. Les dernières négociations entre CNPC et la Cameroon Oil Transport, la Tchad Oil Transportation Company (TOTCO) et Exxon Tchad ont eu lieu en Vovembre.
La TOTCO gère l’oléoduc pétrolier de plus de 1000 kilomètres qui va du sud du Tchad jusqu’à Kribi, ville côtière du Cameroun. Depuis le début des opérations en 2003, l’oléoduc Tchad Cameroun a permis le transport du brut produit par le géant américain Exxon Mobil, Chevron et Petroliam Nasional, une société malaysienne.
CNPC a commencé des activités d’exploration de gaz naturel et de pétrole en 2003 autour de 7 sites. Griffiths Energy International, une société canadienne, est aussi en négociations avec les autorités camerounaises pour transporter son brut à travers l’oléoduc. Cette dernière a obtenu en 2011 trois visas d’exploitation pour explorer et produire dans le Sud du Tchad, d’après Dow Jones Newswires.
Encore au stade de l’exploration, elle cherche des solutions dans le cas d’une découverte de gisements.
Près de 37 millions de barils de brut tchadien ont été transportés à travers l’oléoduc en 2011, et à peu près le même montant en 2010. Parmi les autres routes potentielles, il y a la direction du Nord vers la Libye ou alors le Sud à travers la RDC ou la RCA, mais aucune infrastructure n’existe pour l’instant.
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