Le procès qui a lieu à huis clos pour protéger la vie privée des victimes, durera "au moins plusieurs mois", selon Me Pietrzak.
Réfugié en Pologne depuis 1999, Simon Mol, 34 ans, de son vrai nom Simon Moleke Njie, risque jusqu'à dix ans de prison. Il a été arrêté en janvier 2007, peu après qu'une de ses victimes eut porté plainte contre lui.
Au cours de l'enquête, Simon Mol a affirmé qu'il ignorait être porteur du virus et qu'en 1999 il avait fait un test au résultat négatif.
Selon la police, quelques unes des femmes qu'il avait contaminées l'ont cependant informé qu'il était séropositif.
Le Camerounais jouissait d'une certaine notoriété en Pologne pour y avoir publié ses poèmes traduits en polonais et pour son militantisme en faveur des réfugiés et contre le racisme.
Ses victimes sont des femmes âgées de 20 à 25 ans, cultivées et parlant anglais, à qui Mol demandait de l'aide pour traduire ses articles et ses poèmes.
Selon l'enquête de médias polonais, il avait fabriqué lui-même sa légende d'intellectuel persécuté dans son pays d'origine.
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