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Tsimi Evouna renvoie les déguerpis aux Affaires sociales
(29/08/2008)
Cameroun: Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a rencontré les victimes de la Briqueterie hier.
Par Edith Djuidje
Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a rencontré les victimes de la Briqueterie hier.
Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a rencontré les victimes de la Briqueterie hier.
Ce dernier se plaignait de ce que son domicile a été démoli sans qu’il n’ait eu la possibilité de déménager complètement ses affaires. Sa demeure a été démolie 24 heures seulement après l’inscription de la croix de Saint-André sur le mur. Ils sont une centaine à avoir fait le déplacement dans le but d’être édifiés sur le sort qui leur est réservé après leur déguerpissement les 22 et 23 août 2008. La salle abritant cette rencontre est comble. Les préoccupations des uns et des autres concernent leur recasement après les démolitions au quartier Briqueterie. « Nous nous retrouvons à la rue, parce qu’il n’y pas de site de recasement, alors que nous avons un titre foncier et un permis de bâtir. Il n’y a pas de différence entre nous et ceux qui ne possèdent pas ces documents. La Communauté urbaine devait d’abord nous dédommager avant de nous déguerpir, parce que nous sommes dans nos droits », proteste une victime.

Pour le délégué du gouvernement, « le droit de propriété ne confère pas un droit d’usage et encore moins pour une période illimitée. Loger les sans abris n’est pas de mon ressort. Il faut vous rapprocher du ministère des Affaires sociales », répond Gilbert Tsimi Evouna. Qui précise toutefois : « Nous allons indemniser les déguerpis muni d’un titre de propriété et d’un permis de construire. Ceci sera fait en tenant compte de la valeur déclarée lors de la demande du permis de construire. Ensuite, nous leur trouverons un autre terrain dans le même quartier. Si cela n’est pas possible, une compensation financière leur sera faite. Nous allons réserver une bande de terrain attribuée aux autochtones pour ne pas séparer les familles. S’ils insistent pour garder le même terrain, ils seront obligés de construire selon les règles de l’urbanisme ».
En dépit de cette rencontre sensée apaiser les esprits, l’inquiétude règne toujours au sein de la communauté des déguerpis. Il faut dire que le délégué du gouvernement s’est abstenu de donner une échéance afin de régler ces différents aspects. « Avec les lenteurs administratives dans notre pays, et vu le nombre de dossiers à traiter, l’attente risque d’être définitivement provisoire », regrettent certains.



Source: Le Messager


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