La recherche sur la maladie du Sida est malheureusement désorganisée au Cameroun.
Le Centre International de Référence Chantal Biya (CIRCB), le Centre Pasteur du Cameroun (CPC), l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida (ARNS), l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM), le Centre de Recherche et de Santé des Armées (CRESAR)…s’intéressent, à un niveau ou à un autre, au Vih/sida, dans sa partie recherches. De nombreux volets sont abordés par plusieurs de ces structures, mais la plupart d’entre elles évoluent sans tenir compte des travaux des autres. Il ne faut pas non plus oublier les initiatives privées, à l’instar de celle du Pr. Victor Anomah Ngu, qui, avec ses recherches, a réussi à mettre au point un vaccin. Un vaccin qui aurait même déjà fait ses preuves.
Mais, comment comprendre que le CPC et le CIRCB travaillent tous les deux sur la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, sans développer un quelconque partenariat ? Sans comparer leurs résultats ? A l’observation, seul l’IMPM, en tant qu’organe sous la tutelle du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, est impliqué dans les projets de recherches de plusieurs structures. Notamment le CIRCB, le CRESAR et l’ANRS. Cependant, l’ARNS, depuis sa mise en place en 2005, se positionne comme le coordonnateur des activités des différentes structures existantes. Le ministère de la Santé publique, quant à lui, joue un rôle de régulation et d’audit.
Source: Cameroon Tribune
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