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Riz cher au Cameroun: la solution!
(13/06/2008)
La Ligue camerounaise des consommateurs invite les Camerounais à prendre les dispositions qui s’imposent pour changer d’habitude alimentaire. Ces dispositions ont été confiées aux journalistes hier
Par Marie-Noëlle Guichi
riz cher au Cameroun
riz cher au Cameroun
Delors Magellan Kamgaing, le président de la Ligue, avoue bien avoir participé aux récentes rencontres initiées par le ministère du Commerce, et qui ont abouti, le 6 juin dernier, à la fixation des nouveaux prix du riz. Des prix en vigueur depuis lundi 9 juin 2008. Une nouvelle tarification « légèrement à la hausse » par rapport à celle du protocole d’accord passé en mars 2008 entre les opérateurs de cette filière et le gouvernement. Ainsi, le nouveau prix de riz 25%, la variété la plus consommée, est aujourd’hui de 325 Fcfa le kilogramme, contre 291 Fcfa pour la ville de Yaoundé.

Quand ces prix avaient été fixés à l’époque, malgré la campagne du Mincommerce, les commerçants ne les ont pas respectés sur les marchés. Au lieu des 291 Fcfa, on retrouvait le kilogramme de riz entre 400 et 500 Fcfa à Douala et à Yaoundé. Conscient de l’irréalisme des prix pourtant convenus d’un commun accord, le ministre du Commerce, face à la pénurie – certains pensent qu’elle est artificielle – et la montée des coûts sur le marché international, a dû revoir sa position dans la mesure où il ne sert à rien d’édicter des mesures qui ne seront jamais appliquées. C’est pourquoi le prix officiel du kilogramme du riz 25% est raisonnablement passé de 291 à 325 Fcfa.

Delors Magellan Kamgaing, qui reconnaît avoir pour rôle, en tant que voix des consommateurs lors des négociations des prix, d’encourager plutôt la baisse, dit avoir marqué son accord pour cette augmentation parce que « les prix du riz ont grimpé sur le marché mondial, en même temps que le produit se fait rare ». Il va même au-delà de cette compréhension pour saluer « le patriotisme et la citoyenneté des importateurs de riz, qui, malgré cette rareté, et cette folie des prix, ont réussi l’exploit de s’approvisionner en quantité et en qualité. La pénurie était à craindre », souligne-t-il, tout ému.

Cet important approvisionnement, devant couvrir les besoins sur au moins 4 mois, n’est cependant pas un motif de satisfaction, affirme le président de la Ligue camerounaise des consommateurs qui invite alors les Camerounais à prendre les dispositions qui s’imposent, en changeant d’habitude alimentaire. En lieu et place du riz, jadis nourriture des pauvres, mais devenue celle des nantis aujourd’hui à cause de son prix toujours au dessus des bourses faibles, il conseille le macabo, le plantain, la patate, le manioc, etc. Pourvu que le gouvernement rende ces produits disponibles et moins chers, déclare-t-il. Pour cela, il suffit de « supprimer les contrôles routiers sur les axes de transport desdits produits vers les marchés; améliorer les infrastructures routières car une bonne quantité de ces tubercules pourrit dans les champs, faute de moyens de transport. Dans le même temps, la demande reste forte dans les grandes métropoles ». Le riz étant prisé par la plupart des ménages camerounais, malgré son prix souvent hors de portée, il suggère des subventions directes aux riziculteurs des bassins naturels de production tels que Tonga, Santchou, Ndop, Yagoua, etc. Ce afin que la production nationale finisse un jour par réduire ces importations très coûteuses. De même qu’il propose que les décideurs redynamisent la Semry, en payant les arriérés de salaire d’environ un an que cumule le personnel de cette entreprise.

En attendant, ceux pour qui le riz est incontournable, sont invités à aller vers les magasins témoins ou dans les services déconcentrés du ministère du Commerce où des espaces ont été aménagés, pour la vente directe aux consommateurs aux prix officiels. Sinon, en se rendant au marché, ils tomberont sur le piège de ces vendeurs véreux, très nombreux, qui continuent d’écouler leur kilogramme de riz 25% à 500 Fcfa. En toute impunité !



Source: Le Messager


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