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Rentrée universitaire à Ngoa Ekelle
(07/10/2009)
L’atmosphère en cette veille de début d’année académique, c’est un peu à l’image du campus de Ngoa-Ekelle.
Par Cameroon Tribune (Yves Atanga)
Entre interrogations et ambitions

L’atmosphère en cette veille de début d’année académique, c’est un peu à l’image du campus de Ngoa-Ekelle. Au sein de la « mère des universités », il y a d’un côté, la sérénité au campus, où l’administration s’active pour une reprise sans gros souci. Et de l’autre, le volcan encore endormi des logements estudiantins. Non loin en effet, le malaise couve dans les mini cités. Où c’est l’impasse au sujet des loyers. Entre une volonté d’homologation des prix et son application réelle, le fossé semble bien difficile à franchir. On constate en tout cas, que les étudiants-locataires sont pris entre deux feux, mais n’ont toujours pas de solution. Parce que du côté des propriétaires, la résistance est bien organisée.

Si à Yaoundé, la question des logements est le grand défi de la rentrée, le problème se pose en des termes différents ailleurs. Notamment chez la plus jeune des universités. Maroua va connaître sa deuxième année académique et sera une fois de plus au centre des attentions. D’abord parce qu’il faut consolider l’acquis de l’existence, gagné au terme d’une année test finalement bien négociée. Ça ne va faire qu’augmenter la difficulté, puisque qu’une autre promotion d’étudiant y fait ses débuts. La pression démographique est donc encore l’équation majeure à résoudre dans l’Extrême Nord.


Mais entre la mère et la benjamine des universités d’Etat du Cameroun, les autres ont plus ou moins maîtrisé leurs automatismes. La rentrée prévue dans quelques semaines va donc servir à éprouver les capacités d’accueil, les infrastructures. Car avec les résultats assez bons, obtenus à la sortie de l’enseignement secondaire (Baccalauréat, GCE…) ces dernières années, la population des universités publiques est appelée à prendre du volume. Comment contenir cette poussée ?

Là-dessus, le ministère de l’Enseignement supérieur et les responsables des diverses institutions poussent à l’optimisme. L’Etat continue à recruter des enseignants, mais aussi à diversifier son offre de formation. De plus, la professionnalisation n’est plus une curiosité dans les universités étatiques. Et chaque année, de nouvelles filières voient le jour. A l’instar de deux Instituts des Beaux arts qui ouvrent leur porte cette rentrée à l’université de Douala et à l’université de Dschang.

Et depuis quelques années, le dynamisme de l’enseignement supérieur privé est venu booster de manière significative l’offre. L’université catholique d’Afrique centrale, fleuron de cet ordre d’enseignement, a fait école. Et ces universités et institutions privées de l’enseignement supérieur absorbent une bonne partie de la demande. Ce qui, évidemment, apporte beaucoup. Notamment en termes de formations professionnelles.

Mais comme le souligne avec insistance, le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, cet essor demande que l’on insiste sur la gouvernance. Qualité de la gestion des ressources, qualité de la formation, compétitivité des diplômés. Ce n’est d’ailleurs pas seulement valable pour le privé. De part et d’autre, les machines sont en marche, en vue d’assurer une rentrée correcte. CT fait le point.


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