Les 350.000 réfugiés centrafricains et nigérians qui séjournent actuellement au Cameroun, n’ont pas à s’en faire. Ils sont en de bonnes mains. Et tous les autres qui comptent y trouver refuge n’ont pas à s’inquiéter. C’est en ces termes simples qu’on peut résumer l’engagement renouvelé mardi 20 septembre dernier à New York par le président de la République.
Lors du sommet des leaders sur les réfugiés, initiative du président américain, Barack Obama, le chef de l’Etat camerounais a clairement laissé entendre que son pays n’avait aucunement l’intention de se dérober de sa responsabilité face à la tragédie que traversent actuellement plusieurs parties de la planète.
Comme il le fait depuis au moins trois ans qu’affluent sur son territoire, des populations menacées par l’instabilité en République centrafricaine et par les exactions de la secte terroriste Boko Haram, le Cameroun a promis de continuer à ouvrir ses portes. Et à offrir à ces centaines de milliers de personnes désespérées, les conditions minimales d’une vie décente.
Le président a cité, à juste titre, la convention signée récemment entre le gouvernement camerounais, par l’entremise du ministère de la Santé publique, et le Haut-Commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR). Par cette convention-cadre, le gouvernement s’est engagé à participer à la prise en charge médicale des malades réfugiés, en mettant à contribution les hôpitaux publics.
En outre, le Cameroun a pris des dispositions spéciales pour que les autres services sociaux de base soient fournis aux déplacés. L’accès à l’eau potable, à l’éducation et la délivrance de cartes d’identité sécurisées ont notamment été cités par le chef de l’Etat lors de sa déclaration devant ses pairs d’une cinquantaine de pays touchés par ce problème. Cela dit, un appel pressant pour l’augmentation du soutien international a été lancé.
C’est impératif pour les Nations unies aussi et l’on espère que le plaidoyer aboutira à une issue concrète. Car les statistiques sont claires : «… le problème est sérieux ».
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