Louis Tobie Mbida
Camerounais, Camerounaises
Citoyens, Citoyennes
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis d’être parmi vous et vous remercie d’être venus si nombreux à ce rendez-vous de l’Histoire.
La rencontre de ce jour, 3 septembre 2010 à Yaoundé, annonce le début d’une ère politique nouvelle au Cameroun.
Nous sommes dans une situation exceptionnelle car nous aurons l’honneur d’inaugurer dès 2011 le prochain cinquantenaire de la Nation Camerounaise.
L’action que nous engageons désormais fera date dans l’évolution politique, historique et sociale de notre pays.
Je suis venu vous apporter un message : un message de fraternité, un message de solidarité, un message de générosité et d’espoir.
Je suis venu annoncer une époque nouvelle qui verra s’installer un Cameroun différent, plus généreux, plus solidaire, plus prospère, plus conscient de ses forces et de ses atouts .
J’ai grandi dans un environnement où très tôt je fus sensibilisé à la chose publique et à l’intérêt général. Jeune, sans l’avoir cherché, j’ai appris à identifier la violence, son lot de misère et d’abjection, à reconnaître l’injustice et ses abus, à dire non à l’exclusion et à la haine parce que toute notre famille : ma mère, mes frères et sœurs et moi l’avons vécu et subi. Nous avons été soumis à l’exclusion et à la mise en résidence surveillée, coupés du reste du monde pendant des années, alors que nous n’étions encore que des enfants et de jeunes adolescents, à cause de l’engagement politique de notre père qui lutta toute sa vie pour la démocratie et l’amélioration des conditions de vie des camerounais. Ce que toute ma famille, nos proches, les militants du Parti des démocrates camerounais et d’autres formations politiques telles que l’UPC ont ainsi subi, je ne souhaite pas que d’autres continuent à le vivre au seul motif de l’affrontement politique.
Je garde de cette histoire personnelle la conviction forte que le combat politique ne devrait être qu’un combat d’idées, où une pensée en rencontre une autre, où les seules joutes ne devraient être que verbales , épistolaires, thématiques, programmatiques, où des projets de sociétés font face à d’autres projets de société avec pour seul objectif le progrès , le bien-être et le minimum d’entente entre les hommes au delà de leurs différences .
L’harmonie, le respect de l’autre, la lutte contre tout fléau qui pourrait mettre en péril les équilibres au sein de la société sont ainsi les principaux chantiers sur lesquels il vaudrait la peine de s’engager. Je partage avec plusieurs, la conviction que la seule motivation qui vaille est la recherche du bien-être pour tous. J’ai compris que les seules valeurs qui comptent sont celles de solidarité, de générosité, de fraternité, d’échange et de dialogue.
Nous avons tous des parents biologiques, moi je suis le fils d’ Embolo Marguerite, une Mvokani d’Efok et d’André Marie MBIDA de la tribu des Essele dont une partie se trouve en pays bassa sous le nom : Ndog-Sen, chez les boulou sous le nom : Esse , chez les Ewondo sous le nom : Essele Be Tsinga. Les Essele sont tous descendants d’un ancêtre commun Atenanga Biyéle.
Atenanga Biyele était un des fils en descendance directe d’Etono, ancêtre de tous les Etons. Etono vient du surnom Ntono Bio’o signifiant celui qui pose des tuteurs d’ignames. Les Eton et les Bafia sont parents, les Bafia restent ce jour encore d’excellents planteurs d’ignames. Etono l’ancêtres des Eton s’appelait de son vrai nom ATENANGA NKE en abrégé ATE NKE . ETONO épousa 6 femmes et eut 9 enfants : Nanga , Ngoa , Ekani, Ewodo, Noah, Atenanga , Menye, Mendouma , Menyagda. Leurs descendants sont désignés Eton-Betis.
Atenanga Biyele , ancêtre direct des Essele eut 5 fils qui furent :
Menye Gueni
Menye Yissi
Menye Tsanga
Mvog-Andjongo
Mvog-Assolo
Les descendants des Menye Gueni sont les Mvog-Ngouda ,
Les descendants des Mvog Ngouda sont les Mvog-Kon Mboag
Monbéle Ongo Nanga ( ce qui signifie Le Bassa fils de Ngo Nanga ), père d’André Marie Mbida, mon grand père paternel descend des Mvog Kon Mboag.
Je suis donc Essele du sous-clan Mvog Kon Mboag , j’ai par ailleurs des parents chez les Betis en général , les Bafia , les Bassa , les Boulou, les Ewondo , les Mvele en remontant toujours plus loin j’en ai chez les Bamoun , les Tikar à la limite avec l’Adamaoua et chez les Bamiléké qui sont Bantou comme moi.
Alors que suis-je ? Eton , Beti, Bafia , Bassa, Boulou , Ewondo, Bamoun, Bamiléké ou Tikar allez donc savoir.
Ce qui est certain c’est que je suis camerounais et j’en suis fier.
S’il est vrai que André Marie Mbida et Embolo Margurite sont mes parents biologiques il est à rappeler que j’ai comme parents et géniteurs politiques des camerounais dont peu se rappellent aujourd’hui.
Nous avons tendance à oublier que l’histoire du Cameroun n’a pas débuté en 1884 avec la signature des traités Allemands.
Cette année 2010 où nous célébrons les cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification du Cameroun est le moment de nous rappeler des camerounais valeureux dignes et fiers qui se sont battus pour la nation camerounaise et la liberté au péril de leur vie.
Je pense ici :
au chef Lock Priso Kuma Mbappé de Bonaberi, tué en 1884, qui refusa de signer le traité Allemand . Il livra une guerre aux Allemands qui durent faire venir deux bateaux de guerre d’Allemagne pour le vaincre
Le chef Elamé de Joss, tué en 1884, fut l’allié de Kuma Mbappé
Le chef Bakweri Kuva Likenye mena une guerre victorieuse contre les Allemands mais mourut isolé en 1894 au village de Wonya Mokumba
Le chef Lionn de Ngila fut exécuté en 1895 pour résistance à l’occupation
Le chef Omgba Bissogo de Yaoundé eut à conduire la résistance des Ewondo et fut exécuté par les Allemands en 1896
Le chef Amougou Baana eut à conduire la résistance des Bene et fut exécuté en 1898
Le chef Oba’a Mbenti eut à conduire la résistance des Boulous et fut exécuté en 1900
Le roi des Bafut et des Bandeng conduisit la résistance dans l’Ouest du Cameroun et fut exécuté en 1901
Le Lamido Souley de Rey Bouba conduisit la résistance dans le Nord et fut tué en 1901
Le Lamido Oumarou de Banyo conduisit la résistance dans sa région et fut tué en 1902
L’Emir Soubeirou de Yola fut tué en 1902
Le lamido Hamadou de Maroua sera assassiné en 1902
Les chefs Bangwa conduisirent la résistance dans l’Ouest et furent tous exécutés en 1903
Les Chefs Bakoko et Bassa furent tous abattus en 1894 pour avoir résisté au passage des occupants vers Yaoundé.
Le chef Mbida Mengue conduisit la résistance des Mbida Mbani et fut tué en 1904
Les chefs Anyang et Boki conduisirent la résistance à Ossidingué et furent tués en 1904
Le chef des Djem, Ngoamama, fut tué à Adjela, actuel Lomie, le 11 avril 1904
Le chef Nguélé Mendouga conduisit la résistance des Maka et fut tué en 1906
Le Mahdi Aladji organisa la résistance à Maroua il fut tué en 1907
Le chef Onambéle Nkou organisa la seconde résistance des Ewondo après l’exécution d’Ombga Bissogo en 1895 il fut décapité en 1907 en compagnie de tous les chefs Etons au lieu dit Etoa Meki à Yaoundé . Il y eut tellement de sang versé ce jour là à Yaoundé que les populations, en souvenir de ce carnage donnèrent à cet endroit le nom Etoa Meki qui signifie la marre de sang.
Le Mahdi Goni Waday, résistant, fut exécuté au marché de Garoua le 10 juillet 1907
Ainsi que le Lamido d’Agorna
Le Djaouro de Bame
Le Djaouro de Oubao
Le Lamido de Bengui
L’Ardo de Benguis
Le 8 août 1914 seront pendus à Douala
Rudold Douala Manga Bell
Ngosso Din
En août 1914 seront exécutes à Ebolowa
Martin Paul SAMBA
Madola , le roi de Kribi
Le catéchiste Assako Nna
Le citoyen Edanté Mbita
L’instituteur Mba Enam
Le Roi Bafoussam et ses ministres seront exécutés au même mois d’août 1914 dans l’Ouest Cameroun .
Ludwig Mpondo Akwa premier prisonnier politique du Cameroun moderne dès 1912 fils de King Akwa, Dicka Mpondo sera exécuté dans sa cellule d’une balle dans la nuque en 1914.
La phrase de Lock Priso, premier résistant camerounais, qui entre en guerre contre les occupants trois jours seulement après la signature du traité en 1884 est à retenir.
LocK Priso a déclaré en 1884 :
« Je vous prie de descendre le drapeau Allemand que vous avez planté à Bonabéri. Personne ne nous acheté, vous vouliez nous corrompre par beaucoup d’argent, nous avons refusé, je vous prie de nous laisser notre liberté et de ne pas amener de désordre chez nous. »
Quelques jours plus tard son allié, le Chef Elamé de Joss tue un Allemand du nom de Pantänius . Une guerre est déclarée contre les allemands qui sont battus par les Camerounais en 1884 .
Ils rentrent en Allemagne et reviennent avec deux bateaux de guerre et des troupes suréquipées d’armes modernes.
Ils rasent Bonabéri et emportent avec eux comme trophée le « Tangue de Kuma Mbappe», le symbole de pouvoir du chef Douala que l’on peut voir ce jour encore dans un musée de Munich, comme prise de guerre.
Le Parti des Démocrates camerounais promet à la nation camerounaise de demander et d’obtenir la restitution de ce symbole de notre liberté d’avant 1884 s’il accède au pouvoir.
Le PDC élèvera des statues en souvenir de ces hommes et restaurera les lieux de mémoire aux endroits où ils périrent.
Ces hommes sont nos pères à tous comme le sont aussi, les hommes de la première promotion de l’école supérieure créée par arrêté du 25 juillet 1921 à Yaoundé à savoir la première promotion qui en sort en 1924 . Il s’est agi de Messieurs :
Bandja Richard
Bilongo Jacques
Bindzi Charles
Bita Alfred
Bita Samuel
Bitchoka Pierre
Bouli Léonard
Ekolla Jean
Esomba
Etia Jean
Fouda André
Fouda Martin
Mbida Gilbert
Meka Charles
Monentcham Pascal
Moneze Moïse
Monezee François
Mpuma Samuel
Ndoumbé David
Njock Pierre
Njoya Boro
Nonos Mainfroid
Senga Kuo
Zee Emile
Suivi en 1926 de
Akono Ekouti
Ango Paul
Atcham Oscar
Ayomo Edouard
Belinga Joseph
Bougna Dooh
Chouame Alexandre
Elessa Michel
Elom ruben
Epale Kole
Etoa Hugo
Kingue Jong
Kono Joseph
Kotto Léa
Majire Pfouma
Makongo Ebenezer
Man Jean Pierre
Manga Bell
Mbala Etienne
Mbongue David
Ndille Pierre
Ndongo Pierre
Ngalle Jacques
Nyoume Paul
Nzié Gabriel
Owoutou Louis
Tchoungui Albert
Zanga Jean
Ze Martin
Zoula Pierre
Nous sommes tous les fils de chefs traditionnels de 1930 :
Martin Abega de Nkolzok
Hyacinte Owona d’Ongot
Max Abe Fouda de Nkol Bewoa
André Amougou de Nkol Afamba
Fréderic Foé de Nkolngok
Meyon Mbida d’Atoga
Charles Atangana de Nsimeyong
Jean Tchanga Manga de Ngoulmakong
Etoundi Amanga de Nkol Etono
Mvilongo Nomo Onguene de Nlong Bon
Eloumou Zobo de Monatéle
Albert Ateba d’Obala
Simon Etaba d’Efok
Etienne Abe de Nkol Kossé
Gilbert Essala de Nkolbongo
Pierre Atentsaga de Nkolmvak
Auguste Essomba d’Endinding
Ze Mendouga d’Ebolowa
Barnabé Mballa d’Awaé
Charles Mvondo d’Olanguina
Jean Ze Mekongo de Nkolmeyos
Siméon Mbarga d’Essa Mintsang
Toulou Nkou de Bikoé I
Ngoa Evina de Bikoé II
Mbega Adoumna de Feg Mimbang
Adolphe Mbida de Ndjana
Laurent Assogo d’Etoutouma
Zogo Fouda Ngono de Sa’a
Nkongo Bela de Malan
Elong Eyenga d’Ekoua
Simon Zounganti d’Ebolo Akounou
Dominique Belinga de Mengama
Jean Ama de Koundou
Martin Ekodo Mvondo de Yeme Yeme
Albert Koulou d’Ekoulou
Ntimbana d’Edjom
Zanga Bissogo de Mendonlong
Pierre Ngack d’Ouassa
Emini Niakouma de Bitoa
Mengolo Mengambe de Mimbele
Luc Bessala de Nguinda
Martin Ambara d’Ouassa
Pierre Mvemba de Ndzene
Nougou Si de Lembé
Angoula Edzogo de Mvébékoné
Ndzock Niassaba de Bissaga
Des chefs traditionnels de Douala
Ngaka Akwa de Douala
Mbappe de Bonabéri
Ndokat de Bassa
Des chefs traditionnels du Sud
Essiane Ngota de Mengale
Bisse Binogo de Nkoletoto
Salle Abo’o de Mvieng
Belinga Nze de Ngoulmakong
Atangana Guillaume de Maaemnyine
Nna Nseng de Maamezan
Mendjo de Mezesse
Odou Zoua de Mvoutessi
Bomo Minko de Tekao
Ezoo Abamo d’Oveng
Mboutou Atsam Lam de Ngoasse
Des chefs traditionnels du Mbam
Machia de Bafia Dang
Moute de Kiki
Ngon Dafé de Yambetta
Battolok de Tchékos
Boutemeké de Bouraka
Botiban de Yangbéné
Massako de Begni
Sibris de Djakka
Ndengué de Ngoro
Edongo Pila de Niamanga
Ndongo Keng de Kombo
Abena de Nguélé
Mossi de Nguélé
Malanga de Ndiki
Mben de Ndikinimeki
Bahoc de Nitoukou
Ndjabi de Kinding
Pendhiri de Bagan
Des chefs traditionnels de l’Ouest
Matthias Djoumessy de Foréké Dschang
Milla de Santchou
Tawamba de Fomopea
Kameni de Batié
Happi de Bana
Fondjié de Fotoumi
Njoya de Njika
Njikam de Foyouom
Njimolion de Malauom
Nji Ndam de Foumbot
Des chefs traditionels de l’Océan
Edekou de Kribi
Bebede de Grand Batanga
Ntsam Onana de Nlongkeng
Sasse Oba de Ebemvok
Nanga Nko d’Angalé
Begbane Abe de Dehané
Lolo de Lolodorf
Minkoua Ntonga de Bidjoka
Mamiah Massaga Abraham chef Batanga
Jean Ndjouli chef Mabéa
Bapoungo de Mbango
Louis Mangue de Campo
Boniface Elomba d’Ebodié
Nous sommes tous les fils des chefs traditionnels du Nord Ouest et du Sud ouest :
Le Chef de NGOKETUNJA de NDOP
Le Chef de la MEZAM de BAMENDA
Le Chef de AKO de NKAMBE
Le Chef de OKU de KUMBA
Le Chef de BATIBO de MBENGWI
Le Chef de BELO de FUNDOG
Le Chef de BAKINGILI de FAKO
Le Chef de BAFOR de MEME
Le Chef de BEOKO de NDIAN
Le Chef de MANYO de MANFE
Le Chef de LIBIALEM de FONTEM
Le Chef de KUPEMANENGUBA de BANGEM
Les chefs de la Sanaga Maritime et du Littoral
Le Chef de BALONG
Le Chef de PONGO
Le Chef de EDEA-BAKOKO
Le Chef de BASSA
Le Chef de AKWA
Le Chef de BELLE-BELLE
Le Chef de DEIDO
Le Chef de BELL
Les chefs du Grand Nord
Le Lamido de NGAOUNDERE
Le Lamido de BANYO
Le Chef de MEIGANGA
Le Lamido de TIBATI
Le Lamido de TIGNERE
Le lamido de KONTCHA
Le Lamido de GAROUA
Le Lamido de REY-BOUBA
Le Lamido de GUIDER
Le Lamido de BIBEMI
Le Chef de LAM
Le Chef de MAYO-OULO
Le Lamido de MAROUA
Le Lamido de MINDIF
Le Lamido de BOGO
Le Chef de MOUTOURWA
Le Chef de KAELE
Le Lamido de GUIDIGUIS
Le Chef de MIDJIVING
Le Chef de BIZILI
Le Lamido de DOUMROU
Le Sultan de LOGONE-BARNI
Le Sultan de GOULFEI
Le Sultan de KOUSSERI
Le Lamido de MOKOLO
Le Chef de MATAKAM-SUD
Le Sultan de WANDALA
Le Chef de YAGOUA
Le Chef de DOUKOULA
Le Lamido de KALFOU
C’est aussi l’endroit de rappeler les noms de :
DIKONGUE Théodore MEETOWN fusillé le 11 Mars 1941 à Douala pour résistance à la France
EDINGUELE Meetown emprisonné pendant 8 ans
LOBE MANGA Priso emprisonné pendant 5 ans
dont nous sommes aussi les descendants.
Nous sommes aussi les descendants des premiers boursiers camerounais de1946 au nombre de 107 envoyés en France pour la première fois comme étudiants.
Il s’est agi de :
ABANDA Ambroise, Yaoundé
ABATE Josué, Ebolowa
ABATE ZE Jean, Ebolowa
ABOLO Gabriel, Ebolowa
AKAM Joseph, Ebolowa
AKAM Simon, Ebolowa
AKOA Vincent, Ebolowa
AKONO Daniel, Ebolowa
AMADOU AYATOU, Garoua
BALLA Titus, Ebolowa
BAMELA BELINGA, Gabriel Ebolowa
BEBEY Francis, Douala
BEDOUNG Albert, Ebolowa
BELING PAGO, Garoua
BELINGA Pierre, Douala
BELLE MOUTONGO, Yaoundé
BGBWA Marcel, Ebolowa
BIAKOLO Jean, Ebolowa
BILO’O Moïse, Yaoundé
BIYO’O Charles, Yaoundé
BOBBO Oumarou, Garoua
BOUBA Samaki, Garoua
BOUHA Oussoumailai, Garoua
BOULI Edouard, Yaoundé
DIKONGUE SEPOU, Douala
DJEIA Emile, Douala
EBENE Raphael, Yaoundé
EDJENGUELE Obed, Douala
EFANGONO Marcel, Ebolowa
EKOMO Edmond, Ebolowa
ELOUNDOU Patrice, Yaoundé
ELOUNDOU Robert, Yaoundé
ENGOLO Jean, Garoua
ESSISSIMA Gabriel, Ebolowa
ESSOMBA Jean, Ebolowa
ESSOMBE Emile, Douala
ESSOUGOU Benoît, Yaoundé
ETOUNDI Patrice, Yaoundé
FOUDA Laurent, Ebolowa
FOZOTO EKABCE, Ebolowa
IYA Ibrahima, Garoua
KAMGA Etienne, Dschang
KEOU François, Dschang
KOKO Pascal, Dschang
KOUNHOUA Luc, Dschang
KOUPELLE Robert, Yaoundé
LOBE EKANDE, Douala
MAHELE Albert, Douala
MBARGA Fabien, Ebolowa
MBARGA Mathieu, Douala
MBARGA Moïse, Yaoundé
MBARGA Valentin, Yaoundé
MBITA Martin, Ebolowa
MBONGUE Alphonse, Douala
MBOUSSI Jean, Dschang
MEBAH Moïse, Ebolowa
MEDJO NTI Jean, Yaoundé
MEDOU Ruben, Ebolowa
MINLA Benjamin, Ebolowa
MINYEMECK Daniel, Douala
MIYEM Abel, Yaoundé
MOUTH Jean, Dschang
MVEMBA Louis, Ebolowa
MVONDO Polycarpe, Yaoundé
NAHASON Lobé, Garoua
NDAM Gérard, Dschang
NDIM Godefroy, Dschang
NGOA Jean, Ebolowa
NGODO Engelbert, Yaoundé
NGOULA Pierre, Dschang
NIKI Paul, Dschang
NITCHEU Josué, Dschang
NJILA François, Dschang
NJOUNCHE François, Dschang
NJOYA Pascal, Dschang
NKO’O Boniface, Ebolowa
NKOUMOU Emile, Yaoundé
NTIMBAN Ernest, Ebolowa
NYAKAM Daniel, Dschang
OBAM Jérémie, Ebolowa
ONANA Georges, Yaoundé
ONDOA Pierre, Dschang
ONDOUA Félix Frédéric, Ebolowa
OSSONG Rémy, Douala
OSSONO AMOUGOU, Douala
OUSMANE Mey, Garoua
OWAMA Jean, Yaoundé
OYAMA Laurent, Yaoundé
OYONO Ferdinand, Ebolowa
PATIPE Denis, Yaoundé
PEKONO Marc, Ebolowa
PRISO MPONDO, Douala
RICAM Maurice, Yaoundé
SIANKAM Paul, Dschang
SIMO Moïse, Dschang
TAMI Paul, Dschang
TATI Elie, Dschang
TCHANKOU Mamal, Dschang
TCHOKOKAM Elie, Dschang
TCHOUMBOU Pierre, Dschang
TIAKO Jacques, Dschang
TOUNA Alexandre, Yaoundé
YEKE MALANGUE, Douala
YOUSSOUFA Babba, Garoua
YUNGU Ferdinand, Yaoundé
ZAME Josué, Ebolowa
ZE Théodore, Ebolowa
ZEE Maurice, Yaoundé
C’est le moment de nous rappeler des députés des Assemblées représentatives et territoriales de 1946 et 1952 :
Adamou IYAWA
Adamou MAHONDE
Alfred MANDON
André DURET
André DURU
André FOUDA
André GERBERON
André-Marie MBIDA
Antoine GIARD
Arouna NJOYA
Arthur GOUELLE
Brieuc PENANHOAT
Charles ASSALE
El Hadj NJIMOLUH NJOYA SEIDOU
Emile Victor ALBERT
Guillaume ETONDE
Hans DISSAKE
Henri CHAMAULTE
Henri JOURNIAC
Jacques CHALOT
Jean AKASSOU
Jean Antoine GRASSARD
Jean Baptiste MABAYA
Jean EKWABI
Jean Marie POILLEUX
Joseph GUYARD
Joseph MELONE
Jules NININE
Marcel MARIGOH MBOUA
Marcel LAGARDE
Martin ABEGA ATANGANA
Mathias DJOUMESSI
Michel NJINE
Mohammed KOUDJAALI
Oumarou BABALE
Ousmanou HAMADOU
Paul MARTIN
Pierre KOTOUO
Pierre LAOUILHEAU
Pierre ROCAGLIA
René MINDJOS
Youssouf MAROUF
Zoua LARA
Des Députés de l’Assemblée Législative de 1956
ABOUBAKARY
AHANDA Vincent
AKONO Claude
Amadou AHIDJO
AMAOUA
AMOUGOU NGUELE Paul
André Marie MBIDA
ASSALE
BABALE
BEHLE
BETOTE AKWA
BIYO’O OLINGA
BOUBA
BOUHARI
CHAMPEAU
DAICREO
Daniel KEMADJOU
DISSAKE Hans
DJAFAROU
EKWABI EWANE
GUEIME
GUYARD
INACK Joseph
IYAWA
Jean AKASSOU
Jean Baptiste MABAYA
KAKIANG
KAMGA
LAGARDE
LAMINE
LONTSI
MAIGARI
MALAM YERO
MARIGOH
MAROUF
Matthias DJOUMESSI
MBALLA Barnabé
MBONG
MEDOU Gaston
MOHAMADOU
MOUSSA
NDIBO MBARSOLA
NDOUDOUMOU
NEMBOT
NGABA NDZANA Médard
NGAYEWANG
NINEKAN
NJINE Joseph
NJOYA Arouna
NTONGA
OBAM
OKALA
René MINJOS
SANDA
SEIDOU
SISSOKO
SOPPO PRISO Paul
SOUAIBOU
TALBA
TAOUSSET
TSALLA MEKONGO Germain
YADJI
YAKANA Joseph
C’est le moment de nous rappeler des membres du gouvernement du 16 mai 1957
André-Marie MBIDA
Ahmadou AHIDJO
Mathias DJOUMESSI
Adama HAMAN
Alfred MANDON
Njoya AROUNA
Marigoh MBOUA
Pierre KOTOUO
Michel NJINE
Vincent AHANDA
Antoine LOGMO
François BIYO’O OLINGA
Talba MALLA
Gaston MEDOU
Germain TSALLA MEKONGO
Nous sommes aussi les fils des Résistants de l’UPC
Ruben UM NYOBE
Félix Roland MOUMIE
Castor OSSENDE AFANA
Ernest OUANDIE
Monseigneur Albert NDONGMO
KINGUE Abel
NJASSEP Mathieu
FOTSING Raphaël
TABEU Gabriel
TAKALA Célestin
Nous sommes les fils des résistants des années 1960 à nos jours
Abel EYINGA
Ngouoh WOUNGLY MASSAGA
Nous sommes les fils des membres du gouvernement du 14 Mai 1960
Amadou AHIDJO
Charles ASSALE
NJOYA Arouna
Pierre KAMDEM NINYIM
Jean EKWABI EWANE
Charels OKALA
KANGA Victor
TSALLA MEKONGO Germain
SANDA Oumarou
Jean Baptiste MABAYA
Jean AKASSOU
TALBA MALLA
Jean Pierre WANDJI NKUIMI
SADOU DAOUDOU
Gabriel NDIBO MBARSOLA
MOHAMAN Lamine
Phillipe ACHINGUI
AMOUGOU NGUELE Paul
Nous sommes les fils des premiers prisonniers politiques du Cameroun indépendant du 29 juin 1962
André Marie MBIDA
Charles Réné Guy OKALA
Théodore MAYI MATIP
BEBBEY EYIDI
Suivi de en 1964 de :
Pierre Philippe EMAH OTTOU
Nous sommes tous les descendants des prisonniers politiques du Parti des démocrates Camerounais et de l’UPC incarcérés à Yaoundé, Yoko , Mantoum, Tcholliré et Mokolo
EMBOLO Marguerite
OWONO MIMBOE
ATEMENGUE Pierre
Jean Jacques EKINDI
Paul ONOMO
Monseigneur NDONGMO
MELANGA Martin
OBAMA Barthélémy
MVOGO OBAMA Théodore
MOUD Benjamin
BOUNOUNGOU Antoine
ELOUNDOU MESSE Gaspard
ENDEME Robert
TANGA David
ETOGA MENGUEDE Burkhard
TINA Athanase
TSALLA MBESSA
Simon OMGBA BISSOGO
NGA Thérèse
ATANGANA Michel
ESSISSIMA Marie
NOAH Hubert
Jean AYISSI NTSAMA
OTTOU SI NGOA
MVILONGO NOMO ONGUENE
Tobie NANA
BETSAMA Régine
BELOBO Crescence
Nous sommes les fils de tous les chefs de Gouvernement et chefs d’Etat du Cameroun que sont :
Emmanuel MBELA LIFATUE
André Marie MBIDA
Amadou AHIDJO
John NGU FONCHA
Augustine NGOM JUA
Salomon TANDENG MUNA
Charles ASSALE
Vincent de Paul AHANDA
Simon Pierre TCHOUNGUI
Paul BIYA
BELLO BOUBA Maïgari
Luc AYANG
Sadou HAYATOU
Simon ACHIDI ACHU
Peter MAFANY MUSONGUE
Ephraïm INONI
Philémon YANG
Notre Nation comme d’autres nations dans le monde s’est construite dans la sueur, les pleurs et les larmes, la joie, la passion et l’enthousiasme par essais et par erreurs. Notre devoir de citoyens et celui de la nation camerounaise sera de savoir toujours rendre hommage à toutes ces femmes et à tous ces hommes sans exclusive. Ils font partie de notre Histoire, de notre mémoire collective et de notre patrimoine commun.
Pour nous au Parti des démocrates Camerounais, la politique est un combat idéologique sans effusion de sang.
L'histoire montre que les combats de cette nature se divisent en deux catégories: les combats justes et les combats injustes. Tout combat progressiste est juste et toute posture politique qui fait obstacle au progrès est injuste.
Le Parti au pouvoir au Cameroun, depuis plusieurs décennies, mène contre son propre peuple un combat injuste car elle fait obstacle au progrès.
Pour mener à bien un combat de cette nature il faut savoir identifier et désigner l’adversaire.
Le combat que nous menons n’a pas pour cibles isolées un chef d’Etat ou une association privée appelée RDPC dont le bilan est nul.
Pour mener à bien notre combat nous continuerons d’identifier clairement les hommes faisant partie d’une nébuleuse qui ne défend en réalité aucune idéologie, aucun programme politique. Cette nébuleuse n’a aucun bilan politique, économique ou social à défendre car cela n’a jamais été son souci, encore moins sa préoccupation.
Ces hommes défendent des intérêts personnels et bassement matériel, tellement bas que nous autres qui parlons de philosophie politique , de démocratie libérale , de démocratie participative, de psychologie des masses, de sociologie politique , d’économie de marché, d’économie rurale, de développement , de bien- être de nos concitoyens, de chômage et de politique sociale ne provoquions au début de notre action politique que moqueries et railleries jusqu’au moment où ils ont commencé à comprendre que nous représentons réellement une force capable de leur retirer définitivement le contrôle néfaste qu’ils exercent depuis des décennies sur la chose publique. Ils comprennent enfin que nous allons les empêcher de continuer à spolier le Cameroun et les camerounais, ils comprennent que nous arrivons pour réaliser ce qu’ils n’ont pas su faire à savoir faire du Cameroun un pays juste, prospère, solidaire et généreux.
De cet affrontement entre nous et ces hommes naîtra un Cameroun différent. L’arbitre de cette confrontation sera le peuple et le peuple seul.
Ces hommes sont des tigres en papier, pris individuellement ils sont insignifiants, en meutes, ils hurlent fort en espérant qu’ils pourront manipuler longtemps encore les hommes en tenue dans l’armée, la police et la gendarmerie afin d’intimider les camerounais et s’assurer une protection par les armes de la force publique. La peur est le seul moteur qui les fait fonctionner.
Ils ont instauré dans la nation la peur du soldat, la peur du magistrat, la peur du sous-préfet.
Nous rappelons aux forces de l’ordre du Cameroun qu’elles ne peuvent pas agir pour l’éternité comme le bras armé d’un noyau d’hommes qui ne pensent qu’à eux même et qui sont absolument désintéressés par ce qui arrive au Cameroun et aux Camerounais. Nous demandons aux forces armées de fraterniser avec les Camerounais. Le Parti des démocrates Camerounais n’accepte pas qu’un seul coup de feu soit tiré par un camerounais, fut-il en uniforme, sur un autre camerounais. Le sang de camerounais en quête de liberté a assez coulé.
La capacité de nuisance et de malfaisance de ces hommes qui ont confisqué le pouvoir d’Etat depuis des décennies est immense mais leur disposition à faire du bien aux autres est nulle.
Nous demandons aux camerounais d’identifier qui dans leur village, qui dans leur quartier avait depuis des décennies le pouvoir de faire du bien aux autres ne l’a pas fait et nous mettrons ainsi des noms et des visages sur la nébuleuse du malheur camerounais.
Ces hommes refusent tout dialogue et sont prêts à hypothéquer l’avenir et le bien être de l’ensemble des camerounais pour préserver quelques avantages bassement matériel.
La défense d’intérêts aussi sordides ne peut être une raison suffisante pour confisquer le pouvoir d’Etat empêchant par la même occasion la réalisation du développement dans notre pays, le Cameroun.
Le principe premier de tout combat est de ménager ses propres forces et d’épuiser l’adversaire. Pour atteindre ce but il est nécessaire d’éviter toute méthode attentiste et rigide.
Si on donne à son adversaire une corde suffisamment longue, il arrive souvent qu’il finisse par se pendre. Le parti au pouvoir va pratiquer une autolyse : il va se suicider. Au Parti des Démocrates camerounais nous avons laissé le champ libre au parti au Pouvoir pendant 12 ans, il a définitivement montré son incapacité à faire le bonheur des camerounais. Il aura été incapable après 28 ans de faire du Cameroun une grande Nation prospère, généreuse et solidaire. Tout seul il s’est mis à nu et a détruit le pays.
L’adversaire qui essaye de se défendre partout est faible partout. Depuis 1992 le Parti au pouvoir est politiquement acculé, il est dos au mur face au peuple. Il se défend difficilement dans le Nord Ouest, dans le Sud Ouest, dans l’Ouest, dans le Littoral et le Nord nous allons l’obliger à se défendre très difficilement désormais partout au Cameroun même dans les lieux les plus reculés où il se savait en sécurité.
Les combats qui traînent en longueur vident le « trésor de guerre » et épuisent les « troupes » voilà pourquoi au Parti des démocrates Camerounais nous nous sommes mis en réserve pendant 12 ans. Les conditions de la victoire seront le fruit de notre créativité et de notre originalité stratégiques et tactiques.
Le but de la démarche politique que nous engageons à compter de ce jour 3 septembre 2010 :
est la victoire du peuple Camerounais sur lui-même
est une victoire sur la peur.
est la restauration de la capacité d’indignation de notre peuple face aux abus, face à l’injustice, face à la misère, au mépris et à l’arrogance de quelques hommes dans la Nation sur tout un peuple.
Au Parti des démocrates camerounais notre démarche épousera la nature de l’eau pas celle du feu car l’eau s’adapte à la configuration de tout support, elle est vase dans un vase, amphore dans une amphore, calebasse dans une calebasse, nous ferons preuve de souplesse car nous ne pratiquons pas l’intransigeance dont use nos adversaires. L’intransigeance a fait voler en éclat la fraternité, la solidarité et la générosité dans notre pays laissant place à la méchanceté, à la haine et à la bêtise.
- Lorsque le Parti au Pouvoir s’est mis à exagérer les abus et à pratiquer la fraude électorale à outrance, au Parti des Démocrates Camerounais, nous avons battu en retraite en 1997.
- Maintenant que, en 2010, le Parti au pouvoir est politiquement essoufflé, fragmenté, fracturé de l’intérieur par des scandales politico-financiers , décrédibilisé par ses propres turpitudes, affaibli par ses propres incohérences et son incompétence caractérisée, incapable de satisfaire les attentes les plus élémentaires et légitimes des Camerounais après 28 ans d’un pouvoir exercé seul sans partage, rejeté par les camerounais dans leur immense majorité, honnis des camerounais fatigués par la misère et la désolation, nous allons le harceler sans relâche et le pousser sans cesse à l’erreur car c’est ce qu’il sait faire de mieux.
- Partout où le Parti au pouvoir évitera le combat, nous nous installerons !
- Quand il battra en retraite nous le laisserons disparaître en toute discrétion de la scène politique camerounaise.
Notre objectif politique est d’installer et de pratiquer au Cameroun une véritable démocratie libérale et de voir s’exercer une démocratie participative où le degré de représentativité du citoyen dans les institutions et sa participation au processus de prise de décision débute à la base de la pyramide socio- politique dans la nation.
Nous voulons instaurer une philosophie politique où le rôle de l’Etat et du Citoyen seront redéfinis pour en faire un couple dynamique, fonctionnel, complémentaire et exemplaire dans l’intérêt du développement et de l’harmonie dans la nation
Notre objectif économique est d’avoir moins d’Etat et plus d’initiative citoyenne afin de relancer l’économie, de créer des entreprises génératrices de revenus et fondatrices d’emplois. Nous déciderons, d’exonérer de tout frais de douane toutes les importations relatives aux produits générateurs de développement et de progrès.
L’entrée de ces produits sera essentiellement soumise à déclaration et au contrôle de qualité nécessaire à la sécurité et au contrôle des normes.
Il s'agit de toutes les importations pouvant contribuer à la création et à la réalisation d’infrastructures routières, portuaires, ferroviaires, aéroportuaires, hospitalières, scolaires et universitaires dans notre pays.
Il s’agit dans cette optique de tous les engins de génie civil, des instruments et outils du « Bâtiments et Travaux Publics » (BTP), ainsi que des véhicules utilitaires et de transport en commun nécessaires à la croissance durable profitable à tous les citoyens camerounais.
Il s’agit de permettre grâce à cette mesure, la création, la réalisation et la promotion d’une urbanisation cohérente et moderne mais adaptée aux données socio- culturelles camerounaises, répondant à la démographie galopante du Cameroun.
Il s’agit par cette mesure de faciliter l’instauration d’une agriculture intensive mécanisée.
Il s’agit de permettre l’équipement adéquat des structures de santé
Il s'agit aussi de permettre l’accès à tous aux médicaments de première nécessité non fabriqués au Cameroun.
Il s’agit par cette mesure de permettre à nos écoles et autres instituts de formation de s’équiper et de se doter d’un matériel moderne et performant à moindre coût.
Il s’agit de permettre la pénétration au Cameroun de machines - outils dont la présence pourra créer un véritable embryon de tissu industriel dans le pays.
Cette mesure vise par ailleurs à renforcer l'entreprise privée génératrice d'emplois dans le pays.
Sachant qu'une entreprise qui fait des bénéfices paie des impôts.
Une nation dotée d'entreprises performantes et dynamiques, sera prospère par ses entreprises et pourra ainsi assumer ses différents rôles non seulement de souveraineté mais aussi d'appui social et de redistribution des richesses dans la nation.
Nous souhaitons par contre imposer des frais de douanes très élevés sur tous les produits agricoles qui peuvent être cultivés au Cameroun afin de favoriser l'agriculture locale et nationale dans les domaines de la riziculture , du maïs , du manioc etc.. . Nous appliquerons des mesure identiques à l’élevage concernant les bovins, porcins, ovins, caprins et dans la pisciculture. Nous estimons que l'agriculteur camerounais mérite d’être protégé et encouragé dans ses efforts.
Nous jugeons nécessaire de réduire la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) pour relancer la consommation et partant stimuler à terme la production nationale génératrice de bien- être économique et social.
Il est important de proposer un SMIG (Salaire Minimum Gagné) réaliste aux Camerounais – qui soit garanti par des textes.
Une Sécurité Sociale digne de ce nom est un impératif social pour un Cameroun plus juste.
En somme, le projet de société du Parti des Démocrates Camerounais s’articule autour de 95 propositions qui peuvent être regroupées en six rubriques.
Les aspirations légitimes des camerounais (25 points)
Sachant que les 13 points suivants nécessitent d’abord une volonté politique pour leur réalisation :
1. L’instauration du bien-être pour chaque citoyen ;
2. la promotion de la femme et l’amélioration de la condition féminine ;
3. La protection des enfants ;
4. L’assistance aux handicapés ;
5. La prise en charge des seniors ;
6. La création d’un véritable service des pensions pour les camerounais en fin d’activité ayant atteint l’âge de la retraite ;
7. L’amélioration des conditions de vie de tous les camerounais ;
8. La mise en place d’institutions républicaines crédibles ;
9. La diversification des cultures et la rupture du cercle vicieux de l’agriculture de rente ;
10. Le respect des forêts, de la faune, de la flore et des cours d’eau camerounais ;
11. La facilitation de l’entreprise individuelle et l’incitation à l’initiative privée génératrice de biens et capables de résorber le chômage des jeunes et des moins jeunes
12. Le développement des arts et de la culture ;
13. L’urbanisation du Cameroun par la promotion d’un véritable centre urbain dans chaque municipalité camerounaise ;
Les 12 points suivants nécessitent un financement :
1. La réalisation de projets d’investissements publics générateurs de richesses et pourvoyeurs d’emplois ;
2. Le développement de l’économie rurale ;
3. L’industrialisation du Cameroun ;
4. La réalisation en qualité et quantité suffisantes d’infrastructures routières et autoroutière;
5. La construction d’écoles, de collèges, de lycées et d’universités ;
6. La construction de centres hospitaliers régionaux, départementaux et d'arrondissements ;
7. La création d’une couverture maladie accessible à tous les camerounais ;
8. La multiplication des adductions d’eau sur l’ensemble du territoire national ;
9. L’électrification de l’ensemble du territoire national par diverses méthodes ;
10. L’installation des « autoroutes de l’information » en termes de réseaux et autres « spots » internet au Cameroun ;
11. L’essor des sports ; le développement du tourisme.
L’instauration effective de la démocratie (17 points)
Les 12 points suivants nécessitent une volonté politique :
1. Les lois sur les libertés votées en 1990 n’ont pas installé une démocratie effective au Cameroun. Notre objectif est de mettre en place des institutions démocratiques fonctionnelles, crédibles et réelles au service du citoyen.
2. A cet effet nous mettrons en place une véritable séparation des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire en assurant tout aussi bien une liberté de la presse et des divers organes de communication sociale qui recevront de la part de l’Etat, les subventions et appuis nécessaires pour la réalisation de leurs entreprises.
3. La décentralisation se traduira par le pouvoir réel donné aux municipalités qui deviendront les fonts baptismaux du citoyen dans la république.
4. Nous créerons un couple nouveau composé de l’Etat et du citoyen, un Etat conseiller, un Etat partenaire, un Etat confident du citoyen, un Etat solidaire du citoyen, un Etat « sympathique » c’est-à-dire qui « souffre avec » et qui soutient son citoyen.
5. Toutes les institutions prévues par la constitution du 18 janvier 1996 seront fonctionnelles dans un délai de trois ans entre 2011 et 2014 à savoir : le Sénat, le Conseil Constitutionnel, le Conseil Economique Et Social, les Collectivités Territoriales Décentralisées.
6. Un organe de supervision des élections, indépendant et crédible sera mis en place avec l’accord de la majorité des camerounais.
7. Des élections régulières et transparentes après identification rigoureuse du corps électoral seront organisées dans le respect d’un calendrier politique accepté par la majorité des camerounais après un dialogue ouvert à toutes les composantes de la nation où l’Etat, la société civile et les partis politiques seront parties prenantes.
8. La bonne gouvernance sera une exigence de chaque instant.
9. L’action de la cour des comptes contre la corruption sera permanente et transparente.
10. Faire du camerounais un citoyen conscient de ses droits mais aussi de ses devoirs vis-à-vis de l’Etat et de la nation toute entière.
11. Assurer la sécurité de tous les camerounais sans exclusive.
12. Créer un statut de l’opposition et Assurer un dialogue effectif et permanent avec toutes les familles politiques camerounaises.
Les 5 points suivants nécessitent de trouver un financement :
1. Lutter contre l’insécurité routière.
2. Se battre contre la fraude douanière et la contrebande.
3. Protéger l’environnement, la faune, la flore, la forêt et les richesses halieutiques camerounaises.
4. Au plan économique, notre ambition est d’apporter le bien-être à tous les camerounais en rendant la vie moins chère et en produisant localement la presque totalité des produits de première nécessité consommés au Cameroun.
5. Placer le prochain Septennat sous le signe « du Cameroun Prospère, Solidaire et Dynamique ».
6. La création d’une dynamique nouvelle dans l’économie (32 points)
7. Les 20 points suivants nécessitent une volonté politique :
8. Redresser les finances publiques par la réduction effective du train de vie de l’Etat.
9. Ne pas brader le patrimoine de l’Etat.
10. Encourager l’initiative privée.
11. La mairie deviendra le siège incitatif des initiatives citoyennes locales.
12. Faire des camerounais des propriétaires :
• en facilitant l’accession au titre de propriété foncière ;
• au crédit personnel et individuel d’acquisition de biens fonciers et de biens d’équipement.
13. Les municipalités inciteront les créditeurs structurels que sont les banques périphériques à installer des succursales dans les quartiers et les villages.
14. La participation citoyenne au développement sera soutenue par les organes d’Etat tant à l’échelon local que national.
15. Développer l’économie rurale par la promotion des produits traditionnels du terroir camerounais.
16. Ouvrir de nouvelles perspectives aux paysans camerounais par la reconversion de diverses filières enfermées dans l’agriculture de rente.
17. Ouvrir l’agriculture à l’exploitation des zones marécageuses assurant ainsi les produits de contre-saison.
18. Restructurer et potentialiser les industries animales, l’élevage et la pêche.
19. Mettre en application un code camerounais attractif pour les investissements privés tant nationaux qu’internationaux.
20. Développer la collaboration entre l’Etat et le secteur privé.
21. Encourager la recherche scientifique et technique en invitant le secteur privé à financer la recherche par des exonérations fiscales au prorata de leurs efforts.
22. Etre présents au sein des nouvelles formes de coopération économique nées de la mondialisation (NEPAD, TICAD etc.).
23. Rééquilibrer les échanges extérieurs du Cameroun.
24. Faire de la lutte contre le chômage une priorité et de la création d’emplois un objectif permanent.
25. La sécurité alimentaire devra être assurée à chaque instant.
26. Bannir la pauvreté est le but essentiel.
27. Faire du Cameroun une nation plus juste et plus solidaire
Les 12 points suivants nécessitent de trouver un financement :
1. Développer les transports publics et privés dans les villes, entre les villes et entre les villages en exploitant tous les supports connus :
a. terrestre : routiers et ferroviaires ;
b. maritimes : cours d’eau naturels et canaux ;
c. aérien : par la libéralisation des compagnies aériennes intérieures.
2. Des chambres de commerces seront crées au niveau des départements.
3. Les collectivités locales encourageront le microcrédit par diverses mesures d’accompagnement y compris la mise en place d’un fond de garantie du crédit.
4. Le rôle des maires avec l’aide des pouvoirs publics sera de rendre les camerounais « bancables » en créant des voies routières ou piétonnes portant des noms et des numéros afin de doter chaque citoyen d’une adresse et de répertorier les citoyens.
5. Créer des routes et autoroutes dont les financements seront mixtes avec la réalisation de voies de communication financées par :
a. la CEMAC ;
b. l’Etat du Cameroun ;
c. les régions ;
d. les départements ;
e. les arrondissements ;
f. les voies municipales.
6. Le développement des infrastructures de communication et l’accessibilité par tout citoyen aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) qui sont des outils primordiaux dans le développement des entreprises :
a. faciliter l’accès à l’électricité et au téléphone ;
b. rendre accessible à la majeure partie du pays l’information par la radio et la télévision ;
c. créer les conditions d’un développement rapide des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
7. Réaliser un programme énergétique digne d’une nation moderne.
8. Poursuivre la prospection de nouveaux gisements d’hydrocarbures.
9. Développer la transformation régionale et locale des matières premières.
10. Répertorier et animer les sites touristiques camerounais, en créer de nouveaux, faire du tourisme une ressource et une source de revenus.
11. Créer et animer une Bourse Camerounaise dynamique et crédible.
12. Etre actifs au sein des institutions financières internationales.
Promouvoir une nation plus juste et plus solidaire (8 points)
Les 5 points suivants nécessitent une Volonté politique :
1. Le progrès social est une priorité.
2. Améliorer le pouvoir d’achat des catégories les moins favorisées de la population
3. Lutter contre le chômage, et surtout celui des femmes et des jeunes.
4. Renforcer la protection sociale.
5. Faire de la justice sociale un objectif permanent.
Les 3 points suivants nécessitent de trouver un financement :
1. Maintenir la santé au centre de nos priorités en modernisant les hôpitaux, en créant de nouveaux Centres de santé, en formant et en recrutant un personnel de santé efficace.
2. En lançant de nouvelles campagnes de vaccination, en renforçant la lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose et l’onchocercose.
3. Protéger l’environnement afin de ménager aux générations futures des conditions de vie saines et agréables.
Contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde (7 points)
Les 5 points suivants nécessitent une Volonté politique :
1. Faire partie du camp de la paix dans le concert des Nations.
2. Défendre notre souveraineté nationale et notre intégrité territoriale, en pratiquant une politique de paix et de bon voisinage.
3. Militer pour le renforcement et la coopération sous-régionale et régionale.
4. Soutenir l’action des organisations internationales et notamment de l’Union Africaine et des Nations Unies.
5. Développer toute forme de coopération bilatérale et multilatérale avec nos partenaires extérieurs.
Les 2 points suivants nécessitent de trouver un financement :
1. Lutter contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes.
2. Mener à bien la réforme de nos forces armées qui en fera un outil de défense moderne et efficace.
Assurer le prestige et les intérêts du Cameroun à l’extérieur (6 points)
Les 3 points suivants nécessitent une Volonté politique :
1. Le renforcement des capacités d’action de nos Missions diplomatiques pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle.
2. Le renforcement de notre participation aux activités d’organisations telles que le Commonwealth, la francophonie et l’Organisation de la conférence islamique.
3. La définition d’une politique sportive à la hauteur de la notoriété dont notre pays jouit dans le monde grâce en particulier aux exploits des lions indomptables et de nos athlètes.
Les 3 points suivants nécessitent de trouver un financement :
1. Le développement de nos industries culturelles (musique, cinéma, théâtre, danse, édition, mode) qui contribuent déjà à faire connaître notre pays à l’extérieur.
2. Créer des circuits touristiques et répertorier les objets de curiosité au Cameroun.
3. Faciliter les voyages vers le Cameroun par la promotion de chaînes hôtelières locales et internationales
Le mode de financement et le calendrier des réalisations du projet de société proposé par le Parti des démocrates Camerounais sera exposé dans de prochaines publications.
Nous venons pour construire nous ne venons pas pour détruire .Nous venons pour réconcilier, nous ne venons pas pour résilier les alliances entre frères et sœurs, fils et filles de notre pays le Cameroun.
Nous sommes l’espoir et la solidarité face à l’arrogance, à la violence et au mépris dont des hommes au pouvoir depuis des décennies ont fait preuve pendant de nombreuses années. Le moment de la délivrance a sonné, brisons nos chaînes et prenons enfin notre liberté : celle d’élire un Homme ou une femme que nous aurons démocratiquement choisi sans marchandages de bas étages, ni peur et crainte d’aucune sorte.
Vive le Cameroun, vive les Camerounaises et les Camerounais.
Louis Tobie MBIDA
Président du Parti des Démocrates Camerounais
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