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Panique à l’école américaine de Yaoundé
(21/04/2009)
La présence, hier, du jeune Frank Abega, qui avait assassiné un de ses camarades de classe sur les lieux, met en émoi le staff administratif de l’établissement qui a ameuté l’ambassade.
Par Sidonie Ndjabun (La Nouvelle Expression)
Franck Abega, supposé être interné après l'assassinat d'un de ses camarades de classe, s'est retrouvé à l'école américaine.
Franck Abega, supposé être interné après l'assassinat d'un de ses camarades de classe, s'est retrouvé à l'école américaine.
Il était supposé être dans sa chambre, au village psychiatrique de l’Hôpital Jamot (HJ) de Yaoundé, hier matin. C’est dans son ancien établissement scolaire qu’il est apparu. Inopinément, devant le vigile interloqué, il est un peu plus de 9 heures du matin. “ Il veut rencontrer son ancienne enseignante ”, requiert Frank Abega au gardien. Celui-ci va plutôt appeler la direction, Nancy Shaw qui, de son côté, alerte l’ambassade, dont des responsables rapliquent sur les lieux et prennent le jeune homme dans leur véhicule.
Au Moment où nous y arrivions, aux environ de 10h30, il est encadré par deux agents des forces de l’ordre. Shaw explique que Frank souhaitait rencontrer une enseignante, mais il a été maîtrisé.
Son compatriote de l’ambassade quant à lui fait observer aux journalistes qui ont accouru que ce dernier était censé être à Jamot où il a été interné quelques mois après son forfait. Car Frank avait égorgé son camarade de classe en décembre 2005. Lequel, de nationalité rwandaise et fils de diplomate, “ le harcelait et lui aurait fait subir des violences sexuelles ”, avait-on entendu à l’époque.

Depuis son interpellation, il avait été jugé “ mentalement instable et potentiellement dangereux ” et hospitalisé à l’hôpital Jamot, selon les propos de l’intendant de prison Emmanuel Mewa, arrivé dans cette formation hospitalière quelques minutes après le transfert de Frank Abega. Et qui raconte que cet élève, qui devrait être gardé par deux gardiens de prison, se caractérise par des actes incohérents. Le dernier en date étant survenu vers la fin de l’année dernière, lorsque, s’étant échappé de l’hôpital, il s’était rendu au domicile familial, avant de refuser d’en repartir après de longues heures de visite. Une autre fois, fait savoir un des membres de la famille présent sur place hier, il avait demandé à son père de lui offrir une paire de godasses et un ballon de football, parce qu’il voulait reprendre les entraînements. “ Cela arrive chaque fois qu’il n’a pas pris ses médicaments ”, conclut le monsieur. Selon qui, à son arrivée dans cet hospice, au début de l’année 2006, il était soumis à un traitement composé de trois prises de médicaments par jour.

Le complot

Ces derniers temps, poursuit-il, “ il ne les prenait plus que deux fois, et sans aide aucune. Son état de santé avait si bien évolué qu’il sortait tout seul, allait téléphoner ou s’acheter des friandises en dehors de l’hôpital ”. Puis, après un soupir, il ajoute qu’il croit que Frank n’a pas pris ses produits le matin, ce qui explique son geste. C’est à 12 heures qu’est arrivé son géniteur, Théophile Abega, vêtu d’une tenue de sport et les yeux embués, comme sortant fraîchement du lit. Puis, il se dirige vers la voiture dans laquelle son fils est maintenu sous bonne garde par deux éléments. Lui demande les raisons de sa présence à l’école avant de s’engouffrer dans le bureau du directeur.

Le Dr Christophe Ayissi, informé par la presse venue aux nouvelles a, à l’occasion, appris des médecins du jeune homme, joints par téléphone, qu’ils le croyaient dans sa chambre. Aucune information ne va filtrer de la réunion tripartite avec M. Mewa, accompagné de deux de ses intendants, et les deux personnels de l’ambassade des Etats-Unis. Ils en sortiront un peu plus d’une demie heure plus tard à la queue leu leu. Aux journalistes, M. Mewa avoue une défaillance des services de sécurité de Frank Abéga. Qui, selon ses dires, devraient bénéficier d’un service de rotation de deux gardes par jour. Pour le père, “ son enfant est un enfant intelligent qui a payé à sa place, car c’est lui qui était ainsi visé ”. Au final, Frank a rejoint sa chambre sous bonne garde, suivi de peu par Théophile Abega dans son véhicule, et des membres de la famille véhiculée eux aussi. Quant aux agents de l’ambassade ils sont retournés à leurs occupations.


Source: La Nouvelle Expression


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